Je crois ne pas m’avancer en disant que les Français, dans leur majorité, se foutent royalement du "mariage pour tous" (ainsi qu’une bonne partie des homosexuels, d’ailleurs), qui ne tend qu’à diviser la population, et exigent d’abord et avant tout des mesures concrètes pour que baisse le chômage, par exemple. Or, avec cette politique irresponsable, ayant l’affront de s’attarder sur des questions sociétales dans un contexte de crise économique majeur, on assiste plutôt à l’inverse : pendant que des campagnes de sensibilisation contre l’homophobie sont menées dans les collèges, le seuil symbolique des trois millions de chômeurs a été passé.
Je plussoie, Famine. Le frère de Mohamed Merah qui a tenu à témoigner me paraît un brin naïf (il doit tout ignorer du personnage qui l’interviewait), mais surtout très sincère. Je peux évidemment me tromper, mais si c’est le cas, je lui tire un grand coup de chapeau et l’invite par la même occasion à postuler à Hollywood.
Cette manie de dédouaner le régime en place, sous le prétexte fallacieux que l’opposition - qui ne forme pas un bloc monolithique, loin s’en faut - est récupérée de l’extérieur, m’épatera toujours ! Quand on ignore tout (ou presque) de ce qui se passe dans un conflit si complexe, et c’est mon cas, on devrait avoir la décence de ne pas se prononcer de manière si tranchée. Il est une évidence que prendre pour argent comptant la version des grands médias n’est pas une attitude que je préconise, mais je me refuse également à boire du p’tit lait en écoutant Thierry Meyssan, par exemple, figure notoire des médias alternatifs. Rappelons que ce dernier est un journaliste partisan, connu pour défendre bec et
ongles des régimes autoritaires (Russie, Iran, Syrie...) en échange
d’une protection rapprochée. Bref, quoi qu’il en soit, vive le peuple syrien ! Implorer le Très-Haut pour que cessent les massacres d’innocents est bien la seule chose que je puisse faire.
J’ai regardé ça d’un oeil attentif, avant de voir que le journaliste chargé de l’enquête n’était autre que le faussaire Mohamed Sifaoui. Autant dire que je n’ai pas tenu très longtemps.