« Le but de ces « scientifiques » de la
catastrophe était d’obtenir une liberté économique
TOTALE. Et leur terrain d’expérimentation, ils
l’ont eu durant les années 70 en participant au coup d’état de
Pinochet au Chili ! « La Brique »,
le manuel économique chilien mis en application par Pinochet,
contenait des passages entiers de l’ouvrage de référence de
Friedman et la majorité des économistes dont s’est entouré
Pinochet, ainsi qu’une partie de son gouvernement, étaient des
élèves de l’université de Chicago (d’où Chicago
Boys) où ils avaient étudié l’économie sous la
houlette de Friedman
lui-même...
Les règles, appliquées au Chili par Pinochet, sont simple !
Déréglementation totale concernant les entreprises, baisses des
investissements sociaux du gouvernement conséquentes, privatisation
totale des secteurs sociaux (l’eau, l’énergie, l’éducation,
la santé...), abandon de la régulation sur les prix de vente et
abandon des lois encadrant les minima salariaux.
Les résultats de la période d’essai chilienne sont
probant ! Applaudis, même, par l’économie mondiale ! En
effet, sur 14 ans de test, les revenus des dirigeant ont augmentés,
en moyenne, de 84 % ! Quand aux entreprises, elle ont fait
des bénéfices alors jamais vus ailleurs. Mais il est intéressant
de se concentrer aussi sur les résultats sociaux de cette
économie...
En 14 ans, le chômage, au Chili, a été
multiplié par 10 (passant de 3 % à 30 %), le taux
d’alphabétisation est passé de 75 % de la population à un peu
moins de 96 %, la qualité des soins a vu passer le Chili du
3ème rang mondial d’alors au 27 ème, les rémunérations moyennes
ont baissé de plus de moitié, les prix se sont envolés (la
nourriture représentait, en 1972, 17 % des dépenses d’un
ménage. En
1986, elle représentait 78 % des dépenses et sa qualité avait
baissé, les revenus moyens n’ayant même plus les moyens d’acheter
du lait). L’état lui-même était au bord de la banqueroute ne
devant sa survie qu’à la seule compagnie non encore privatisée,
celle des mines, qui apportait 86 % des rentrées d’argent de
cet état ! Le Chili tout entier était passé, dans le
classement de la qualité de vie, des 15 premiers à la place peu
enviable de 117ème (sur 125 référencés...) !
Voilà les résultats de l’expérimentation chilienne !
Une formidable manne économique accompagnée d’une horreur sociale
totale ! »
"Les japonais ont des méthodes de travail et de gérance des crises autrement plus efficaces qu’ici en France...Le peuple japonais sera très heureux, honoré et fier d’aider Tepco à financer ces travaux "
Tepco
écarté ?
Attendu
qu’il s’agit de la deuxième remontrance officielle vis-à-vis de
Tepco et, qui plus est, diffusée par voie de presse, il est très
probable que le gouvernement Japonais réfléchit - et a peut-être
même déjà décidé - de la mise en retrait de Tepco, tout au moins
sur le problème de la gestion de l’eau contaminée mais peut-être
beaucoup plus largement, au niveau de la contamination du site en
général. Malheureusement, cette dernière situation est arrivée
aujourd’hui à un tel point de complexité et de saturation qu’il
semble difficile d’entrevoir aujourd’hui la moindre réponse
technique à l’insoluble problème de l’eau contaminée.
Shinji Kinjo,
responsable d’un groupe de travail à l’Autorité de régulation
nucléaire (NRA) : « les
contre-mesures prévues par l’opérateur de la centrale, Tepco, ne
sont qu’une solution temporaire et Tepco ne réalise
pas que l’heure est grave », "c’est pourquoi nous ne
pouvons tout simplement pas laisser cela à Tepco tout seul« ,
»Actuellement, nous avons une situation d’urgence".
D’où vient la vapeur vue par intermittence en haut du réacteur n°3 ?
TEPCo soutient que c’est l’eau de pluie qui en est à l’origine, quand
elle coule sur l’enceinte de confinement qui est chaude. Elle est si
chaude ? Son dernier communiqué
à ce sujet ressemble plus à du charabia, mais permet de découvrir
qu’elle injecte 16 m3/h d’azote pour éviter les explosions hydrogène
dans la cuve et l’enceinte de confinement, mais n’en récupère que 13
m3/h. Les 3 m3/h qui fuient entraînerait de l’humidité qui se
transforme en vapeur d’eau à la sortie, quand l’air est frais. Cela
viendrait s’ajouter à la vapeur d’eau de pluie.
Bref, l’enceinte de confinement et peut-être la cuve fuient, à raison
de 3 m3/h au moins. Cette fuite doit être radioactive ! Mais TEPCo dit
que l’impact sur l’environnement est faible. C’est donc qu’il y a un
impact. source acro.eu ;org