@Gollum
Selon ta source, Saint-Augustin a varié.
De plus, saint-Augustin n’est pas tout le Christianisme. Et le principe fondateur du christianisme n’est pas dualiste, c’est un principe unique et c’est Dieu
La question du mal ici-bas a joliment été argumentée par Leibniz : Obtenir le plus grand Bien implique l’existence de quelques maux temporaires .
Par exemple, laisser le libre-arbitre, qui est tout le sel de la vie, c’est un très grand Bien, même si cela implique quelques maux.
Imagine une dictature implacable où tous les hommes n’ont d’autres choix que d’obéir au bien. Mais alors la question est : qu’est-ce que le bien ? Qui peut se targuer de le définir ? Le dictateur ? Qu’est-ce qui est le mieux ? Une société d’hommes libres qui hélas génèrent quelques maux, ou une société d’esclaves qui ne font que "le bien" ? Mais une société d’esclaves n’apporte aucun Bien pour Dieu. Il veut des hommes avec une certaine autonomie.
Plutôt que penser en termes de Bien et Mal, il faut penser en termes de Mieux.
En vérité, les maux que l’on endure ici-bas, qui nous infligent une si grande tristesse, seront lavés par l’immense joie de la résurrection. De plus, nous serons riches de l’autonomie acquise ici-bas, donc c’est mieux ainsi.