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Plusieurs choses :
Vous ne répondez pas à mon argument : que la Chine se développe en appliquant le libre échange ne signifie pas qu’elle ne pourrait pas se développer en mettant en œuvre d’autres politiques.
Vous dites que la Chine est quasiment un pays fasciste. C’est un point de vue, mais il est clair que c’est un pays très autoritaire. On peut donc se demander si ce n’est pas justement la politique menée par la Chine qui impose un contrôle important de sa population, parce que la population n’y trouve pas du tout son compte.
De la même façon en France, la libéralisation de l’économie s’accompagne d’une répression de plus en plus dure des opposants, et d’un contrôle presque absolu des médias par les libéraloïdes. Et ce n’est pas une coïncidence. Une bonne partie de l’Amérique Latine a suivi une pente assez similaire.
L’exemple du Japon et de la Corée : bien sûr que leurs économies sont devenues exportatrices, mais après avoir acquis le savoir faire nécessaire par un protectionnisme strict. C’est le modèle économique choisit par tous les pays du monde avant les libéraleries : on commence par vendre ses produits de mauvaise qualité sur le marché intérieur (en fermant ses frontières à la concurrence), puis quand on a acquis le savoir faire qui permet de supporter la concurrence à armes à peu près égales, on s’ouvre aux marchés mondiaux. La Corée ne s’est pas mise à produire des voitures de qualité à peu près potable du jour au lendemain. elle a d’abord produit des tas de tôles pourries pour son marché intérieur, en prenant soin de bloquer les importations.
Je me demande d’ailleurs dans quelle mesure la promotion du libre échange dans les années 80 n’a pas été pensée à l’origine pour bloquer le développement des pays dits du Sud. On le disait d’ailleurs : à eux la production de babioles à bas coût, et on garde les industries de pointe... Ça a très bien marché pour pas mal de pays, mais pas pour la Chine et l’Inde. Et puis ces oncs d’énarques se sont même mis à bazarder nos industries de pointe en plus...
Vous me répondez en ricanant comme si j’étais communiste. Vos arguments ne partent pas parce que je ne suis pas communiste. Pour vous autres libéraux, tout ce qui n’est pas libéral est communiste. C’est quand même un peu plus compliqué que ça, vous ne pensez pas ?
Je ne répond qu’aux premières phrases de votre intervention, parce qu’elles sont à peu près sensées. Les délires qui suivent ne m’intéressent pas.
Dire que la réussite économique de la Chine est une conséquence de l’application du libre échange et d’une forme de libéralisme, c’est ce que j’appelle un "argument Chantecler"... Chantecler, c’est le coq qui croit que le Soleil se lève lorsqu’il chante...
On peut effectivement se poser la question de savoir si la Chine ne serait pas de toutes façons devenue une grande puissance économique, avec ou sans libéralisme.
Le libéralisme est devenu la norme à partir des années 80, mais il y a avait du développement économique avant, et même beaucoup... Les libéraux donnent toujours l’impression de penser qu’avant la révolution conservatrice de Thatcher/Reagan, on vivait dans des huttes en boues et on faisait du feu en frottant des bouts de bois... Or, non, il y avait de la croissance économique (plus qu’aujourd’hui) et des progrès sociaux lorsque les keynésiens étaient hégémonique dans la "science" économique.
Dans la même région que la Chine, le Japon au XIXième siècle, et ensuite la Corée du Sud ont réussi leur décollage économique en appliquant un protectionnisme strict (et carrément en quasi autarcie en ce qui concerne le Japon).
De plus, le progrès économique existait, de façon même peut-être bien plus égalitaire et plus efficace, avant les années 80. Des pays comme la Côte d’Ivoire ou l’Égypte étaient considérés comme de future géants économiques dans les années 70. Il est probable que la libéralisation des marchés leur a fait beaucoup de mal. Et ce sont deux exemples qui me viennent à l’esprit, il y en a d’autres, en Afrique et en Amérique Latine.
La question que l’on peut se poser, c’est de savoir si le développement économique de la Chine n’a pas eu lieu malgré le libre échange et les branquignoleries libérales.
Le fait que la Chine a réussi sont décollage économique dans un contexte de libres échanges et de libéralisme n’établit pas en soit un lien de cause à effet entre les deux. Pour cela, il faudrait que les décollages économiques des nations n’aient eu lieu QUE dans des contextes de libres échanges et de libéralisme.
Et on constate plutôt le contraire, la Chine et l’Inde constituant des exceptions...
Parce que des grandes nations au potentiel aussi énorme, aussi peuplées ne peuvent que décoller économiquement lorsque leur niveau d’alphabétisation et d’éducation devient suffisant, quelque soit le modèle économique appliqué, à condition qu’il ne soit pas appliqué de façon dogmatique et stupide. C’est tout.
Il y a une grosse faille dans votre raisonnement, il en manque le prémisse : quel intérêt aurait la Russie à envahir n’importe quel pays de l’Europe de l’Est, Baltique ou Centrale ? Parce que la Russie souffrirait d’une grave pénurie de ces matériaux hautement stratégiquse que sont le hareng et la pomme de terre ?
En ce qui concerne les pays Baltes, le contentieux n’est pas territoriale. La Russie réclame simplement que les minorités russes très importantes qui y sont établies parfois depuis des siècles soient traitées correctement. Quelque chose de facilement négociable, il suffit de le vouloir.
La Russie se fout de la Pologne, elle n’en a rien à faire. C’est la Pologne qui a un contentieux historique avec la Russie et qui se sert de l’OTAN pour satisfaire ses ambitions régionales, qui ont toujours été démesurées (ce qui ne lui a jamais porté chance, mais bon...).
Je passe sur l’Ossétie attaquée par la Géorgie au mépris du droit international, mais ça c’est la faute des Russes...
Ou sur les gentils Nazis Ukrainiens démocratiques, qui appuient un coup d’état pour empêcher des élections anticipées que le partie nationaliste allait perdre (c’est plus facile de gagner quand des régions entières d’opposants font sécession, et après qu’on ait embastillé ou intimidé les dirigeant du principal parti d’opposition). Et puis la fable de l’invasion des méchants Russes, cousue de fil blanc, pour ne pas que le gentil gouvernement démocratique ukrainien soit accusé de faire ce qu’il fait, c’est à dire bombarder sa propre population.
Le rôle de la Russie aux yeux de l’OTAN : Être une menace pour justifier son existence. Apparemment ça marche.
D’autant qu’on la voit très bien depuis la Terre avec une bonne paire de jumelles... Suffit de savoir quand elle passe au dessus de votre tête et que le temps soit clair.
Ah, mais je suis bête, c’est un hologramme bien sûr !
On veut simplement nous faire croire que La Mouche du Coche est un rebelle au Système et on s’evertue donc à cacher le fait que c’est un américano trotkyste.
Il fait complètement parti du système de l’hôpital psychiatrique, même s’il refuse de prendre ses médocs.
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