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Eddy

« Le patriotisme, c'est l'amour des siens ; le nationalisme, c'est la haine des autres. »
Romain Gary

Tableau de bord

  • Premier article le 17/04/2012
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  • 5 votes
    Eddy ROOS 22 janvier 2013 02:13

    Bonjour Hijack,
     
    Ton idée t’es loin d’être le premier à l’avoir, ça devient une ritournelle.
     
    J’ai eu les mêmes lubies que toi sur un front commun des dissidents euro-critiques, mais j’ai finie par me faire une raison. L’UPR veut sortir du dogme de la construction européenne en général défendant qu’aujourd’hui l’Europe c’est fini et qu’on doit, au XXIème siècle, se tourner vers la planète entière sans plus faire de distinction dans les rapports qu’on entretient avec un État en fonction de son appartenance à la culture européenne bien blanche ou de racine chrétienne ou non... « Le monde est vaste et la France a un grand jeu à jouer » disait de Gaulle en parlant déjà en confidence à Alain Peyrefitte d’un éventuel retrait et donc arrêt de mort du marché commun.
     
    DLR aujourd’hui dit qu’il faut quand même proposer une autre Europe à reconstruire derrière, mais évidemment comme tout alter-européiste malgré lui, sur la base des seuls intérêts Français qu’ils entendent ainsi défendre, en gros en prétendant faire admettre nos conditions et notre vision des choses aux autres pays, comme si l’impérialisme refoulé des politiques étrangères qui prétendent imposer leurs vues extérieures aux autres n’était pas justement le problème. C’est en tout cas ce que répond Asselineau à ce genre de discours, en disant que c’est là le mythe procédurier avec lequel on s’est leurré, du memorandum de de Gaulle à aux programmes politiques d’aujourd’hui...
     
    Enfin vous êtes libre et intelligent pour juger de ce qui sépare en fait fondamentalement, et diamétralement des mouvements comme DLR et l’UPR, que moi aussi j’ai cru longtemps pouvoir rapprocher, avant de me rendre compte qu’en effet c’était le jour et la nuit. Je vous invite pour le mesurer sans détour, à visionner les deux vidéos dont je donne ici le liens :
     
    ASSELINEAU : http://youtu.be/8-dlzjlDuh0
     
    DUPONT-AIGNAN : http://youtu.be/on0pYJ7xKf0
     
    C’était à une soirée d’échanges successifs organisée par le Forum Démocratiques le 8 octobre dernier, ces deux vidéos sont à regarder dans l’ordre car se suivent immédiatement ; NDA ayant pris la parole à la suite de FA, où ils s’envoient d’ailleurs des piques. Mais si vous suivez attentivement ces deux interventions qui se répondent l’une à l’autre, vous ne pouvez que constater une divergence de vues fondamentales entre les deux mouvements et idéologie politique que chacun incarne.
     
    Bien cordialement.



  • 9 votes
    Eddy ROOS 21 janvier 2013 17:44

    De premières réformes institutionnelles majeures sont au programme de l’UPR, notamment la vraie reconnaissance du vote blanc, l’instauration du référendum d’initiative populaire, la transformation du Conseil Constitutionnel en une Cours Constitutionnelle dépolitisée et composée de magistrats, la nationalisation systématique de toute institution bancaire bénéficiant de fonds publics, une réforme totale du système médiatique pour découpler l’information des féodalités financières et des puissances capitalistiques étrangères...

    À découvrir en détails à travers la présentation de 5h de vidéo d’Asselineau, ou résumé en format PDF à ce lien :

    http://www.u-p-r.fr/presidentielles-2012/le-programme-de-l-upr



  • 15 votes
    Eddy ROOS 10 octobre 2012 19:35

    J’y étais.

    Peut-être précisé, car c’est à peine évoqué en présentation de la vidéo : François Asselineau s’adresse sur sa droite notamment à Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Myard, et Jacques Nikonoff présents lors de l’échange organisé par le Forum Démocratique devant 400 personnes.

    Quasi ovation pour le président de l’UPR, qui après un rappel de la gravité de la situation annonce son ouverture aux alliances, mais sur le respect de 5 points
    non-négociables fondamentaux pour la constitution de ce qui serait une forme de nouveau CNR :


    - la hiérarchie de priorités basée sur le refus des débats qui divisent droite-gauche
    - la sortie de l’UE sur la base de l’article 50
    - la sortie de l’euro sur la base de la sortie de l’UE
    - la sortie de l’OTAN et pas seulement du commandement intégré.
    - le respect des Français basé sur le refus des ambiguïtés, des paroles et des programmes incohérents

    (Sur le dernier point, les professions de foi des souverainistes lors de la Présidentielle où ne figuraient même pas un mot sur la sortie de l’euro, n’ont pas manqué d’être évoqué).

    Les dirigeants - et surtout sympathisants - de DLR, du FdG, du FN, du MRC, du MPEP et de toutes les formations de droite, du centre et de gauche confondus qui se réclament porteurs de l’idée d’une « Union Nationale » pour reprendre le pouvoir aux européistes que sont notamment le PS et l’UMP qui sont en train de crucifier l’avenir des Français comme des européens en général au nom du dogme de la construction de l’Europe fédérale, sont désormais prévenus...


  • 1 vote
    Eddy ROOS 25 septembre 2012 15:22

    @Machiavel1983 : Mon nom s’écrit ROOS et pas ROSS, merci smiley
    .
    J’ai bien compris toutes les nuances que vous apportez, mais justement par rapport à l’exécution de la volonté populaire par un gouvernement composé de gens tirés au sort, il va bien falloir définir comment vous mesurez cette volonté populaire elle-même, en dehors d’un système de vote.
    .
    Une dose de tirage au sort ne me gêne absolument bien au contraire, mais dans la mesure où je le trouve complémentaire avec le mode électif pour encadrer celui-ci et brider les dérives possibles, à l’échelle locale par exemple. Mais au niveau du chef de l’État et son gouvernement simplement chargés en théorie d’exécuter ce pour quoi ils ont été mis là, je ne vois pas en quoi ce serait plus une solution aux problèmes qui accompagnent déjà la voie électorale. La corruption seraient autant possible, à la base ce sont les gens qui composent les partis qui se laissent corrompre et rende celui-ci ’corrompue’, mais ce n’est pas l’entité en elle-même qui l’est par définition. Donc je ne rejoins pas cette volonté de tuer forcément le principe des groupements politiques du moment qu’on impose un système qui soit un cadre empêchant ce qu’on appelle souvent le régime des partis.
    .
    C’est jeter le bébé avec l’eau du bain comme on dit, il suffit de réfléchir aussi à la manière de rendre ces encadrements de la vie politique tout à fait stricts, inaltérables, et obligatoirement respectés. C’est là également que je conteste votre réponse à Freddy ; on peut changer le système politique actuellement.
    Alors c’est sûr, c’est moins facile que je vouloir jeter tout le système en disant vouloir refaçonner un monde avec des règles de A à Z et dont le résultat serait plus qu’inconnu, mais dire que c’est impossible montre une résignation et la perte de volonté de combattre en permanence. Je renvois à ma première intervention : la liberté et la souveraineté du peuple est quelque est quelque chose qui n’existe que par un combat acharné permanent qui est et doit demeurer sans fin. C’est parce qu’on fait l’erreur de croire qu’un système choisi à un instant T nous l’octroiera enfin définitivement à chaque fois, qu’on entretient plus cette lutte permanente et que l’on retomber toujours tôt ou tard sous un seuil critique, qui implique une nouvelle bouffée révolutionnaire (je parle de révolution tant sanglante que simplement politique).
    .
    Donc je suis désolé, mais je m’oppose également et fermement au discours qui consiste à proclamer : on ne change pas un système comme le voudraient des militants politiques au motif que ça ne se ferait que par une infiltration ou intégration dans les esprits qui prend très longtemps. Si les résistants qui ont sauvé et refais notre pays dans les années 1940 avaient raisonné ainsi ou vous avaient suivi dans votre discours, pour penser la façon d’agir pour balayer le système qui s’imposaient alors à eux sous l’occupation, ils n’auraient jamais agit.
    .
    D’autant plus que l’histoire de ce pays est là pour en témoigner ; les moments d’acquisition de progrès et de caractéristiques d’un système un peu meilleur que le précédent, n’ont émergé que par un élan, une colossale et vive impulsion, oxygénant un tant soit peu soudain le cours de la vie politique de la nation. Le CNR de 1944 en est bien la dernière et éloquente preuve.
    .
    Même si je suis bien d’accord en revanche avec le fait que la constitution et les lois cadres des institutions doivent émaner davantage du bon sens populaire. À ce propos, Chouard lui-même je crois, a dit que le programme de l’UPR présenté par Asselineau en ce sens notamment pour la présidentielle, était une chance pour le pays.
    .
    Du reste, je suis assez d’accord avec vous.



  • 5 votes
    Eddy ROOS 25 septembre 2012 01:26

    Je crois au contraire que vous caricaturez vous-même la pensée d’Asselineau en ce qui concerne le tirage au sort.
    Lorsqu’il pose la question de l’utilité alors totalement rendue obsolète des partis politique, si on imagine un système où les principaux organes actuels de l’État dépendraient du tirage au sort, c’est justement par souci démocratique.

    Ce qu’il cherche à souligner, c’est que si on choisi, ainsi, d’en finir avec le combat politique qu’a au moins la particularité d’impliquer le mode électif (car celui-ci n’aurait plus aucune justification dans une société substituant le tirage au sort à l’élection vraisemblablement), c’est parallèlement remettre en cause le sens et la liberté du rassemblement politique, entre citoyens qui partageraient par exemple une vision opposée au système en cours et souhaiteraient proposer démocratiquement la remise en cause de celui-ci. Comment ce genre de choses seraient-elles rendues possibles en cas de dérives imprévues du système ?

    Enfin, certes, Asselineau semble répondre en se basant sur un schéma de tirage au sort généralisé, alors que les propositions longuement développées par Chouard sur Internet sont en effet plus complexes que ça. Mais donc comme le rappelle Asselineau à un moment, il n’est pas farouchement opposé au concept en lui même, mais il a surtout voulu au départ poser des réserves qui méritent quand même attention et réflexion sur l’idée générale.

    Ces réserves voulant défendre l’essence et le sens mêmes du combat politique, pour moi elles ne sont pas si impertinentes et benoites que ça. La liberté est un combat permanent du début à la fin et sans pause tout au long de la vie des hommes, malheureusement pas une réalité inébranlablement acquise dès lors que l’on serait parvenu à la proclamer. Il est temps que les Français le comprenne.

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