La définition du bonheur (telle que ressentie par la majorité des gens sur la planète) a été étudiée. La réponse est dans le dernier livre de l’économiste Cohen : posséder plus que son voisin. Cela peut paraître limitatif, mais il n’y a rien d’étonnant. Nous sommes des animaux de chair et d’os, et la plupart des gens cherchent le plus grand territoire, et la plus belle femme (pour les hommes). Bien sûr, certaines personnes se passionnent dans une activité loin de ces considérations, mais ce n’est pas la majorité, surtout en occident.
Ce sont des gens qui sûrement n’ont jamais travaillé pour un employeur de manière contrainte (pour manger) pour un SMIC.
Il y a une différence entre travailler pour soi, sur un projet qui nous tient à coeur, et travailler pour un patron car il faut manger (par exemple, débiter les poulets, comme vous le dites).
Comment trouve-t-on le "plaisir du travail" quand on débite les poulets ?
On aide les gens en difficulté pour qu’ils s’en sortent ; pour atteindre l’égalité (toujours imparfaite).
Je vous avais déjà répondu dans votre dernière vidéo de Milton Friedman, et voici ce que j’écrivais :
"""
A l’auteur. Les idées de Friedmann sont caricaturales, pour au moins 2 raisons :
* pour entreprendre librement, il faut du capital (même pour écrire et vendre un logiciel : le prix de l’ordinateur). Moi si j’ai une idée, mais ça demande 10 millions d’euros, je fais comment ? Et ne me dites pas qu’il faut convaincre des "investisseurs" : vous savez bien que lorsqu’une idée va au-delà au court terme, ou bien n’est pas sensée marcher, personne n’y accordera le moindre intérêt. Regardez par exemple les travaux de Claude Poher (que je ne juge ni en bien, ni en mal) : des industriels viennent le voir, mais ne font ... rien, sans pouvoir contredire ou expliquer ses résultats. Tout simplement parce qu’ils s’en foutent : le salaire tombe à la fin du mois, y’a pas à se casser la tête. Idem pour le chef d’entreprise. Cela s’appelle la rente professionnelle.
* la libre concurrence est un mythe. Les prix sont toujours accordés, au pire tacitement. Prenez le cas du prix des SMS : si j’avais voulu concurrencer SFR et compagnie, je n’aurais pas pu, puisqu’il faut un investissement énorme, et personne ne me l’aurait accordé ! Sans parler des cas où il y a vrai monopole (exemple : autoroutes payants).
Bref, les idées de Friedman ne sont pas sérieuses.
Et là, j’ai prix des exemples concrets !!
Savez-vous que 50% du prix moyen des objets/services que nous payons correspond à des intérêts cumulés ?
Bref, faudra peut-être commencer à s’intéresser à l’économie REELLE (pas imaginaire) sérieusement..
Encore un ingénieur blasé (ou plutôt, trop clairvoyant)
Je partage ton point de vue sur le fait qu’on est beaucoup trop anthropocentrique. En revanche, je ne suis pas si optimiste que toi quant à la capacité de l’homme à pouvoir maîtriser l’énergie de fusion. Et je pense aussi que les déséquilibres seront tellement importants que les populations les plus défavorisées se rebelleront.