Merci pour ce témoignage. Voilà un homme admirable qui nous parle de l’envers du décor planté par nos médias asservis et cela, dans la langue de Molière. On voudrait sentir une petite fierté de se dire qu’il est français mais quelle honte de penser que la France est clairement du mauvais côté, celui de ce qu’on peut bien appeler l’Empire du mal, cad, avant tout, l’Empire du mensonge.
Merci pour ce récit de voyage qui confirme ma conjecture sur l’unité du produit. Voir le début c’est déjà avoir tout vu.
Maintenant, il serait intéressant peut-être de faire la liste de leur argumentaire pour faire apparaître qu’ils font très exactement ce qu’ils critiquent : raisonner sur un mode approximatif et CROIRE a ses conclusions.
L’idiotie de la chose est de faire de la scientificité le critère du valable quand on sait que le processus NORMAL de la science consiste à réfuter ses précédentes conclusions. C’est très beau à première vue, ça ressemble à une culture de l’humilité qui, bien sûr, n’existe aucunement et au regard de ceux qui produisent librement une pensée de qualité, ça ressemble à un consternant "syndicalisme de l’échec" pour parler comme Girard.
Leurs vérités sont "plates" selon moi car ils ne savent pas les agencer, les coordonner. L’un nous parle du fait que nous aimons les histoires, l’autre nous dit que nous avons besoin d’explications simples. C’est pas faux mais il manque l’essentiel qui est que nous avons besoin de savoir où se trouve la cause des choses, cad, la réalité derrière le phénomène.
Le problème est donc qu’ils ne font que (tant bien que mal) livrer des opinions qu’ils ne savent pas argumenter pour critiquer ceux (les complotistes) qui font le travail de pister les causalités en dédaignant les sentiers balisés par le troupeau des scientifiques panurgiques.
Bref, outre qu’ils se contredisent ici et là, c’est surtout leur propos décontracté de conversation au coin du feu ou de comptoir qui se trouve en contradiction avec le projet de critiquer l’absence de scientificité des réflexions complotistes ou menées en dehors des sentiers battus.
Là où on atteint un sommet de mauvaise foi il me semble c’est quand, pour critiquer des pyramidiots, ils évoquent le problème de la construction des pyramides en inversant les rôles. C’est la gent archéologique qui prétend savoir comment les pyramides ont été construites sans difficulté en 25 ans alors que les pyramidiots sont des gens qui, eux, s’étonnent et restent incrédules devant les prouesses que cela exige. Les vrais scientifiques en la matière, ceux qui réfléchissent et ne s’arrêtent pas à de fausses explications destinées à sauver les apparences, ce sont ceux que l’on traite de pyramidiots !
La science est un processus moutonnier comme les autres. Tant qu’on ne l’a pas vu, on ne comprend rien.
En toute honnêteté, je dois dire que ma conclusion n’est basée que sur les 24 premières minutes. Peut-être que la suite est d’un autre tonneau mais ça m’étonnerait. Comme disait Picasso : "tout l’art est dans le commencement, après le commencement, c’est déjà la fin !"