Je suis bien d’accord sur cette précision :
c’est une nation libre et non-alignée
qui pourra prendre les bonnes décisions contre le mondialisme asservi à
l’économisme.
Mais elle ne pourra le faire bien qu’avec
un nombre de plus en plus grand de nations européennes devenues libres et
non-alignées. Les grandes nations de l’Europe de l’ouest, notamment, devront
rejoindre cette Europe anti-mondialiste.
Je ne vois rien venir qui va dans cette
direction. La volonté de changement s’exprime à peu près unanimement pour un "changement" à
l’intérieur de l’économisme.
Il est très mauvais, selon moi, de penser
et dire que c’est seulement après un
retour au pouvoir de partisans de la nation libre et non-alignée qu’on pourra
espérer le radical bon changement. Celui-ci passe nécessairement par la
destruction nationale de
l’économisme. Il faut lui substituer dès
maintenant la philosophie solidariste, et la vouloir, dès maintenant, mondialisée.
La mondialisation est inévitable et le mondialisme est une forme de cynisme, mais aussi de fatalisme.
Les partisans conscients du mondialisme accélèrent l’inévitable sans chercher à changer le contenu du système philosophique appliqué mondialement.
Les fatalistes pensent qu’il n’est pas possible d’empêcher cette politique dévastatrice. Ils croient qu’on ne peut que retarder la catastrophe finale.
Même si c’est devenu extrêmement difficile, compte tenu de l’entêtement, depuis un demi-siècle au moins, à nier le problème, il faut pourtant s’attaquer, nationalement et mondialement, à l’économisme et le remplacer par le solidarisme : ce n’est plus l’économie qui doit commander la marche du monde mais la solidarité entre tous ses habitants.
Quant à la croyance rappelée dans vos trois dernières lignes, je suis bien d’accord, et plus que jamais durant ces dernières semaines, j’ai moi-même tenté de montrer combien l’économisme est créateur de désastres.
Oui, il y a énormément de musulmans massacrés par d’autres musulmans. Aujourd’hui tout particulièrement, les islamistes des tendances concurrentes se font entre elles des guerres extrêmement violentes, chacune étant aidée par des états islamiques eux-mêmes en situation de concurrence. Ça constitue même une sorte d’espoir pour les populations, comme en France, jusqu’à maintenant assez bien protégées contre l’islam : puisque les gouvernants des pays démocratiques, comme celui de la France, décident de les islamiser, peut-être que ce sont les guerres internes à l’islam qui finiront par en dégouter massivement même les adeptes.
.../... La priorité aux activités commerciales
privées était donc symboliquement
affirmée par la privatisation de TF1, alors que l’information, la culture et la distraction conçues dans un esprit de
service public étaient officiellement déclarées secondaires dans les
préoccupations du pays.
La suite est moins anormale. Les progrès
techniques multiplient très logiquement les sources privées d’émission de radio
et de télévision. Le tournage d’enregistrements et les retransmissions en vidéo
deviennent même une activité courante chez de nombreux individus totalement
indépendants. Cela entraîne une libre compétition dans la communication et les
échanges, avec de bien réels aspects positifs. Mais la démagogie s’installe
aussi dans les réseaux dits "sociaux" ou l’on peut insulter, appeler à la haine et à la violence en intervenant
sous pseudo. On peut aussi modifier le sens des mots, en préférant faire
appel à la langue dominante, l’anglais. Cela n’a rien d’anormal pour les jeunes
générations, et ce sont les journalistes des radios et télés publiques qui
s’alignent sur les nouvelles "normes"... quand ce ne sont pas
eux qui commandent les dérives.
Ce qui me paraît très anormal, dans cette
situation, c’est qu’on ne songe nulle part à faire des moyens audiovisuels
publics un véritable réseau social
responsable pour tous les citoyens.