Qui ? Ceux qui refusent la réalité islamique et qui, lorsqu’elle se manifeste dans la violence, refusent même de simplement la nommer, et la cachent sous un mot qui ne veut rien dire quand il n’est pas suivi d’un adjectif : radicalisation. Pourquoi ? Vous avez le droit de penser que c’est idiot mais c’est ainsi : des centaines de millions de personnes croient qu’un Dieu a créé l’univers et que c’est lui qui, aujourd’hui encore, sait ce qu’il faut croire et faire pour le bien de l’humanité. Théoriquement, depuis que leur prophète Jésus s’est sacrifié pour ça, les chrétiens pensent que leur Dieu appelle uniquement à l’amour. Les musulmans, depuis que leur prophète Mohamed a créé leur religion, pensent que leur Dieu leur a donné mission d’amener la totalité des habitants de la planète à se soumettre à sa volonté. Heureusement, de nombreux musulmans croient qu’ils peuvent le faire par le raisonnement et la persuasion. Mais, même ceux-là sont obligés de reconnaître que ceux qui veulent l’obtenir par des massacres individuels et collectifs (dans la "radicalisation" islamique) sont des musulmans appliquant fidèlement des consignes de leur Dieu Allah énoncées par leur prophète. Mais aussi Qui et Pourquoi ? Les gouvernants de France et d’Europe qui croient intelligent de nier cela parce que le reconnaître pourrait nuire aux affaires et à leur pouvoir personnel, qui sont leur seules véritables préoccupations.
.../... Quelques mois plus tard le
Président "de gauche" a eu sa nouvelle chaîne de télévision, privée,
et il en a confié la direction à son ami.
Cette nouvelle chaîne s’est installée dans
un beau studio tout neuf, équipé du matériel numérique d’une société japonaise
qui, entre temps, avait rattrapé, puis dépassé, l’avance technique
franco-allemande.
Puis le Président "de gauche" a
dû, à la demande des électeurs, confier la direction de son gouvernement à son
adversaire de droite Jacques Chirac. Celui-ci a décidé de privatiser la
première chaîne de télévision. Il le fit sans que le Président "de
gauche" y trouve matière à s’indigner. Bon nombre de ses amis "de
gauche" étaient d’ailleurs d’accord avec lui : privatiser la première
chaîne, payée depuis toujours par les téléspectateurs, était le signe
symbolique d’une grande ouverture d’esprit démocratique.
La chaîne fut vendue à une grande société
privée du bâtiment, devenue tout à coup spécialiste en audiovisuel.
Puis la SFP fut vendue à son tour à la même
société privée, qui remplaça ses studios par des logements locatifs .../...
En
1985, grâce aux études du
CCETT (Centre Commun d’Études de télévision et Télécommunications, un labo
public qui met en commun les travaux les plus avancés dans la recherche sur la
vidéo numérique), la SFP (Société Française de Production, société publique)
réalise pour TF1 (première chaine de télévision, publique) la première émission mondiale de télévision en
vidéo numérique. Le matériel de traitement à la source est fourni par
Thomson (société française, privée) et le matériel d’enregistrement par
Bosch-Fernsey (société allemande, privée).
On a là une sorte de réalisation européenne
doublement exemplaire : association du public et du privé, de la France et de
l’Allemagne.
Ça n’intéresse pas du tout le Président de
la République François Mitterrand, président "de gauche",
essentiellement préoccupé par le projet d’une nouvelle chaîne de télévision,
privée, dont il pourrait confier la direction à un ami .../...
@Hijack ... Vous ne cherchez pas du tout à comprendre. Vous "répondez" par une nouvelle fuite identique à celle que j’ai relevée dans ma réponse à nobody knows.
"On a assisté à un phénomène de repli sur soi dans les médias" dit Fabrice Epelboin.
On a surtout assisté à une destruction délibérée de la radio et de la télévision de service public par les gouvernements successifs du pays, "de gauche" comme de droite, qui étaient chargés de les protéger, les développer, les étendre aux nouveaux moyens de communication et culture rendus possibles par les nouvelles techniques.