Ni de Villiers ni Ardisson ne mettent l’accent sur le pire : dans ce que le premier nomme "la cages aux phobes" il y a une déformation volontaire, malhonnête, imposée et persistante plus grave que les autres : l’obligation de considérer les islamophobes, (qui le sont pour une bonne raison : l’épouvantable violence, depuis toujours, de l’islam) comme des musulmanophobes, des individus qui haïssent les membres de la terrible religion.
"Si ça pète dans les banlieues" (et ailleurs en France), ce sera principalement à cause de ce néo-négationnisme, cette obligatoire négation de la violence islamique.
C’est cette négation qui conduit à une application stupide de la laïcité républicaine : en faire bénéficier toutes les religions, y compris celle qui menace plus que jamais la France, l’Europe et le monde.
Ni la bêtise du
rabbinisme dogmatique, ni celle, sur ce sujet, des Cohn-Bendit, BHL, Attali, ou encore Glucksmann
fils, n’est une voie à suivre pour les chrétiens qui voudraient
désacraliser la théologie criminogène que leur église catholique s’entête à
maintenir sacrée.
Il y a mieux à faire, pour un chrétien d’aujourd’hui, que de demander à Saint Luc "d’intercéder auprès du Seigneur"... Il faut cesser de trahir celui que les chrétiens appellent "le Seigneur".
Les chrétiens ont à exiger fermement, de leurs églises, la catholique tout spécialement, qu’elles rejettent très explicitement, sans ambiguïté, leur conception toujours indirectement mais bien réellement criminogène des écrits de l’Ancien Testament.
Le refus obstiné de le faire, depuis vingt ans au moins que cela lui est demandé, fait aujourd’hui de l’église catholique une claire complice de l’islam et de l’islamisation, de la France, de l’Europe et du monde.
Ajoutez, s’il vous plaît, ce J’ACCUSE du Père Henri Boulad à votre
lien envoyant à la lecture, très utile, d’un texte de ce prêtre datant
de novembre 2013.
Le J’ACCUSE, publié par le même Henri Boulad en avril 2017, est tout aussi utile.
Le vieux Le Pen avait traité ce problème, il y a au moins 30 ans, en en faisant un problème de racisme, de judéophobie, de xénophobie assumés. C’était écoeurant.
C’est surtout la fausse Gauche qui, aujourd’hui, resitue le problème dans ce cadre-là.
Elle a même ajouté la musulmanophobie à la liste lepeniste, en s’alignant, il faut le rappeler, sur le discours de l’ayatollah Khomeini : faire de l’islamophobie - la crainte et la détestation de l’islam à cause de sa dangerosité prouvée pendant plus de 13 siècles - la haine des musulmans.
Aujourd’hui la fausse Gauche est la principale animatrice du nouveau négationnisme, celui qui nie la bien réelle dangerosité de l’islam et, donc, le caractère justifié de l’islamophobie