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Commentaire de Vulpes vulpes

sur Christian Vélot : « Ne vaccinons pas les enfants ! »


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Vulpes vulpes Vulpes vulpes 18 juin 2021 22:08

@Antigone Polynice

Merci pour votre article très complet !


J’ajoute seulement les quatre réponses (disponibles ici ) du Dr C. Vélot aux allégations du Pr Fischer, président du Conseil d’administration de la Fondation Edmond de Rothschild

 

1/4 « Il y a confusion entre les évènements de recombinaison telle qu’observés dans la nature et ce qui pourrait se passer chez un sujet vacciné. L’ARN vaccinal a une demi vie très courte, il est principalement capté par les cellules du système immunitaire et induit ainsi la réponse immune. »

 

Tout d’abord les cellules qui reçoivent le matériel vaccinant sont essentiellement des cellules musculaires (injection intramusculaire), voire des cellules dermiques ou des cellules du tissu conjonctif (tissu qui enveloppe nos organes et notamment nos faisceaux musculaires), mais certainement pas nos cellules immunitaires. Ce sont donc les cellules précitées qui vont prendre en charge le matériel génétique viral injecté et fabriquer la protéine Spike (protéine de surface du virus Sars-Cov2), et c’est cette production de protéine virale (antigène) par les cellules musculaires notamment qui va engendrer la réponse immunitaire. Et heureusement d’ailleurs que ce ne sont pas les cellules immunitaires qui captent le matériel génétique viral pour produire elles-mêmes la protéine Spike, car cela conduirait sans aucun doute à une maladie auto-immune. Les cellules immunitaires fabriquent les anticorps dirigés contre les antigènes, mais bien sûr pas les antigènes eux-mêmes.

Concernant la demi-vie de l’ARN vaccinal, si elle était à ce point courte que cet ARN ne puisse recombiner avec un éventuel autre ARN viral infectant, cela signifierait qu’il n’aurait même pas le temps d’être traduit en protéine Spike.

La demi-vie d’un ARN messager humain (temps nécessaire pour que 50% de cet ARN disparaisse) varie entre 30 min et 24H. Pour un ARN de virus humain, on se situe plutôt vers le haut de la fourchette. En effet, la stabilité d’un ARN va dépendre de son taux de traduction car les machineries de traduction (les ribosomes), en lisant l’ARN (pour le traduire), le protègent. Or un ARN viral a vocation à être beaucoup traduit.

 


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