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TchakTchak (---.---.77.56) 19 décembre 2024 14:37
TchakTchak

@yoananda2

C’est là que vous êtes scientiste. Il y a le tampon "science", alors toutes les problématiques sont couvertes selon vous. 
Depuis les années 2000, on enseigne dans les facs la médecine EBM. On a remplacé "l’art de soigner" par la médecine de protocoles pré-établis. Avec en plus le "gold standard" de l’étude clinique qui nécessite un gros financeur et pour lequel on tombe dans le piège du "qui paie commande".

Je ne trouve plus le nom du type de médecine avant, elle était holistique, contextuelle. Chaque patient est différent par rapport à une maladie et on ne donnait pas la même prescription. D’autre part, les médecins avaient une connaissance plus fine des interactions et dosages entre les médocs aux effets démultiplicateurs pour guérir. Alors que maintenant, c’est le diagnostic des pathologies présentes, avec un protocole pour chaque, en veillant simplement à éviter les associations contre-indiquées.
Mais cela avait un inconvénient : c’était à la discrétion du médecin, dans l’intimité du cabinet, avec la paresse et les abus possibles.

Le balancier est passé de l’un à l’autre bien trop fort, alors qu’il y a possibilité de composer à partir des avantages des deux. Surtout qu’il est facile avec l’ordinateur de mutualiser entre médecins des observations sur un protocole recomposé au fil des consultations. Ce qui s’est fait d’ailleurs en partie pour dénicher les médocs repositionnés intéressants contre le covid (il y en a plusieurs dizaines), avant les études de plus en plus grandes ampleurs. Mais c’était contrarié par le Doxa contre les anciens médocs.




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