Laurent Obertone : les émeutes et leur gestion

@juanyves
Bloomberg : 27 milliards de dollars retirés des fonds d’inversion en Europe. Plus personne ne veut investir en Europe et ceux qui ont investi se barrent. No problems on imprime.

@Conférençovore
La Pologne un paradis : mais il ne faut être

• ni femme : Plus de 60% des femmes en Pologne ont subi des violences domestiques, selon un rapport divulgué
• ni russe
• ni homo
  

Mon cher conférencier renseignes toi avant de sortir que la France serait un paradis si elle suivait l’exemple de la Pologne. Pour mémoire, à Madagascar, "il n’y a pas d’émeutes . Pas d’attentat non plus, pas d’insécurité en permanence, pas de cités qui puent les gaz d’échappement dans lesquelles la loi ne s’applique plus. Suspension on se demande quelle est la différence avec la France ?" Même les blancs (sauf proxénètes) y sont respectés.

Quant à la différence avec la France : la Pologne et la Hongrie n’ont jamais eu de colonies qu’elles ont vampirisés. Ça joue beaucoup.

Et tu vas oser soutenir dans ta conférence que la violence n’augmente pas dans le monde. Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Col D. MasGregor :

Je pense également que les niveaux de violence et de criminalité dans nos villes sont si élevés qu’ils vont se répercuter dans d’autres secteurs de la société.

Des gens qui pensent normalement pouvoir vivre à l’écart du problème commencent maintenant à être touchés par celui-ci.

Ensuite, je regarde ce qui se passe en Ukraine.

Je pense que l’Ukraine va perdre de façon catastrophique - elle va s’effondrer complètement et cela aussi va avoir un effet chez nous parce que les gens vont dire : "Attendez une minute, tout le monde nous a dit que l’Ukraine gagnait, tout le monde nous a dit X, Y et Z"...

Cher conférencier (de mes 2) vous racontez n’importe quoi comme d’hab.

@yoananda2

Le fait qu’on puisse seulement se former des représentations subjectives ou intersubjectives de la réalité n’implique pas qu’il n’existe pas de vérité. La vérité est ce qui est. La vérité n’est pas ce qu’on peut penser ou dire au sujet de ce qui est. Par exemple, une femme est enceinte ou n’est pas enceinte. Elle peut être enceinte sans le savoir, sans que cela se sache autour d’elle ; elle peut ne pas être enceinte mais croire qu’elle l’est. Toujours est-il qu’elle l’est ou ne l’est pas. La vérité n’a pas besoin d’être connue pour être. Bien sûr, dans un tribunal, lorsque nous demandons à un témoin visuel de "dire la vérité", nous lui demandons en fait seulement de dire la vérité au sujet de ce qu’il pense avoir vu. Bref, d’être sincère. 

@yoananda2

"à mon sens vous confondez vérité et réalité."

@yoananda2

"Une pierre par exemple, c’est "réel". Je ne peux pas passer au travers, pas plus que la libellule ne le peut."

En effet. Mais suffit-il qu’un énoncé (celui-ci ou un autre) ne soit pas un mensonge pour qu’il soit nécessairement l’expression de la vérité ? Ben non, vous savez bien que plein de théories fausses ont été exprimées par des gens sincères dans l’histoire des sciences (et même quotidiennement par tout le monde). Donc même quand on dit la vérité au sujet de ce que l’on pense, il peut arriver qu’on ne dise pas la vérité au sujet de ce qui est : il suffit pour cela de commettre une erreur, d’être mal informé, etc. Le mot vérité a (au moins ) deux sens. Et je comprends très bien le sens dans lequel vous l’employez, puisque moi-même je l’emploie de la même façon dans la vie quotidienne. Cependant je l’emploie différemment en épistémologie (comme bien d’autres mots qui ont un sens courant que tout le monde comprend ET un sens scientifique ou philosophique un peu différent ou plus précis). 

"Mais quelque part, je comprends votre logique, puisque au final, le phénoménologique, c’est tout ce qu’on peut expérimenter. Peut importe ce qui existe, on ne ne connait que via le phénomène. L’existant est en un sens inaccessible dans son être, ontologiquement. Donc le mot réel ne peut pas servir pour décrire l’existant, il ne peut que servir pour décrire le perçut, celui qui nous donne justement le sentiment de réalité. C’est bien ça votre position ?"

Oui, c’est bien cela. Mais je serais aussi d’accord pour dire qu’il y a une "réalité phénoménale" et une "réalité ontologique" qui nous échappe. Exemple : quelle est la réalité ontologique du bruit que fait un arbre en tombant dans une forêt si aucun animal n’est présent pour l’entendre tomber, pour assister au phénomène sonore ? Est-ce que c’est toujours un bruit, d’ailleurs ?