il retrouve sa
chère URSS dans ce qu’est devenue la France.
Faut pas exagérer non plus.
Mais le thème « soviétisation
de la France » est assez pertinent.
Parmi les indicateurs, il en
est un que je retiens tout particulièrement : la relation entre les
citoyens dans les transports en commun.
Le regard vide, prêt à
mobiliser toute son agressivité à la moindre alerte, craignant les jeunes qui
ne respectent pas les anciens mais les méprisent : c’est l’URSS
finissante. Et c’est de plus en plus notre chère France.
Marcher dans Paris au printemps était un plaisir autrefois. Aujourd’hui ?
En principe, c’est vrai, dans
la réalité c’est tout autre chose.
Les peuples gardent en mémoire
les horreurs du passé.
On cite souvent la
réconciliation franco-allemande comme contre-exemple. C’est une réconciliation
froide sur le mode : on ne s’aime toujours pas mais on n’a plus intérêt à
se mettre sur la gueule. C’est ce qui fait, soit dit en passant, que l’UE
restera un contrat froid, jamais une patrie.
Les Russes sont dans l’ensemble
de fréquentation plutôt agréable pris individuellement. Mais les Polonais
seraient prêts à les nucléariser s’ils en avaient les moyens. Le distingo
individu/peuple ne fonctionne pas dans ce cas précis : quand un Polonais
croise un Russe, ils s’évitent.
Les USA concurrencent la Russie sur ce créneau de la répression. Pas encore au niveau du maître russe : 10 ans (pas encore sûr), contre 25 (Kara Murza).
Le mécanisme est le même : les USA cherchent à fiche la pagaille en Russie au moyen d’ONG largement financées comme ils l’ont fait avec succès à Kiev ou Belgrade, les Russes répliquent en ciblant les points faibles aux USA, les racisés.
« Le ministère américain
de la justice a mis en examen mardi 19 avril le fondateur et trois membres d’un
groupe nationaliste afro-américain, accusés d’avoir collaboré avec les services de
renseignement russes en vue d’influencer les élections aux États-Unis. …… Ils risquent jusqu’à dix ans de prison. »