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basile

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    basile 18 avril 2023 01:08

    @basile
    La famille de Nicolas de Staël par exemple.

    Erreur de ma part. de Staël est une famille originaire de la noblesse allemande (von Staël-Holstein ), famille qui a essaimé en Europe, en France entre autres avec Mme de Staël, et en Russie avec les ancêtres du peintre Nicolas de Staël, dont l’origine est donc plutôt allemande que française, la France étant son pays d’adoption.



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    basile 17 avril 2023 17:03

    @Cathy

    ils ont quel âge, 4 et 5 ans 

     

    Malheureusement pour moi, avec un zéro derrière le 4, et même un peu plus.

    Mais la question que vous abordez est intéressante : quel pouvoir d’attraction de la Russie ?

    Mes fils répondent : nul.

    Ça n’a pas toujours été le cas. Des familles françaises sont parties en Russie dans le passé (malgré les écrits de Custine), pour diverses raisons. La famille de Nicolas de Staël par exemple. On voit parfois sur le mainstream un ancien ambassadeur de France à Moscou commenter la guerre d’Ukraine, Jean de Gliniasty (il a été viré par le Quai car pas assez russopoutinophobe), une famille française émigrée en Russie revenue en France …

    Ensuite, il y eut quelques familles de communistes qui ont rejoint la patrie du socialisme, dont des Russes blancs (nostalgie, nostalgie ... qui fait faire des conneries) ! Pas mal sont revenus, certains sont morts au Goulag.

    Mais tout ça ne fait pas une armée, c’est marginal, encore moins un « grand remplacement » en Russie.

    Qu’en est-il aujourd’hui ?

    Ça n’a pas changé, la Russie en elle-même n’attire pas. Il faut des circonstances politiques particulières en France ou en Russie (communisme) pour déclencher une émigration populaire vers la Russie. Pourquoi ?

    Le climat d’abord, le froid. L’histoire ensuite, plus sanguinaire que la nôtre, en particulier l’ère soviétique. Et puis la répression des idées et du militantisme anti-pouvoir encore en vigueur fait peur (Vladimir Karza-Mursa condamné à 25 ans). Kara-Mursa, c’est Dostoïevsky condamné à mort puis au bagne (Souvenirs de la maison des morts). Les traditions se conservent.

    C’est, je crois, ces traditions repoussantes qui font que mes fils parlent de « pays de merde ». Beaucoup plus que l’absence d’iPhone et de plein d’autres gadgets qui sont un peu les attrape couillons du capitalisme (c’est ce que je pensais quand, au Louvre, je me trouvais l’autre jour bousculé par la foule devant la Joconde, tous iPhone en l’air pour photographier le tableau, les cons).

    Il reste que je me suis parfois posé la question, comparant mon appareil photo Canon au Zenith soviétique que m’avait offert un ami : il y a comme un gouffre culturel/technique entre ces deux objets. Et que cache ce gouffre culturel, pour le reste ? Question angoissante, qui retient en France … pour le moment car la France devient aussi, doucement, un pays de m.....



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    basile 17 avril 2023 11:04

    @basile
    scientifique génial, Robert Dautray

    La biographie de Robert Kouchelevitz (95 ans) vaut le détour.

    Né à Paris en 1928 de parents (commerce de fourrures du côté de Dupleix) venus d’un shtetl de Biélorussie.

    Sa mère et lui passent en zone libre, le père reste à Paris.

    Le père est arrêté en tentant de passer en zone libre et disparaît à jamais à Auschwitz.

    Robert apprend le métier de berger dans le sud de la France, et rate en partie l’école mais passe le bac avec succès.

    De retour à Paris après la Libération (une partie de sa famille - oncles, tantes - restée à Paris a disparu), s’inscrit dans un cours préparatoire aux Arts et Métiers.

    Passe le concours des A et M en candidat libre (sa prépa. n’a pas voulu l’inscrire au concours : restes de Vichy). Il est reçu 1er.

    Aux A et M, ses professeurs le remarquent et lui suggèrent de préparer le concours de Polytechnique après sa sortie des A et M, dont il sort 1er.

    Il prépare Polytechnique en 1 an à Louis le Grand. Il est reçu 1er.

    Il sort 1er de Polytechnique, loin devant le 2ème. Il fait l’école des Mines.

    Il change de patronyme et devient Robert Dautray.

    Il s’engage dans la recherche en physique de la matière au CEA.

    1967 : De Gaulle et Peyrefitte se désespèrent de voir que la Direction des Applications Militaires (DAM) ne parvient pas à faire marcher la bombe H (les essais à Mururoa échouent) et nomment Dautrey comme chef du projet H.

    Avec l’aide d’un savant britannique bienveillant qui avait développé la bombe H anglaise (William Cook) et d’un général français qui a le contact (secret) avec Cook (général Thoulouze), il réoriente la DAM vers une autre solution d’amorce de la bombe H, avec succès. Ce titre de "père de la bombe H" lui est néanmoins contesté, Michel Carayol, collaborateur de Dautray, étant un autre acteur majeur dans le développement de la bombe H française.

    Il est élu à l’Académie des Sciences.

    Il est infiniment reconnaissant aux Français ordinaires qui l’ont aidé et protégé (dont des gendarmes), lui et sa mère, durant l’Occupation. Il n’a aucun humour, du moins au vu de sa bio, et un profil psy. un peu « autiste Asperger » génial.

    Une bio. extraordinaire qui illustre ce qu’a pu être cette terrible période de l’Occupation.



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    basile 15 avril 2023 19:42

    @juanyves
    Si le fait de ne pas produire d’iphone ou de la musique shobiz c’est ne rien produire, on est grave. 

    Pour les jeunes, c’est ce qui compte, c’est leur univers avec Facebook, Twitter, TikTok (tiens, les Chinois ont vite compris). 

    Demain, c’est Chatgpt et ses clones qui battront la mesure. Les Chinois ont là aussi compris qu’il fallait se bouger sur ce créneau.

    Avec les Russes, on est à la ramasse sur ces trucs de fou. Faudra qu’on (les Européens) s’allie avec eux pour proposer autre chose. C’est mal parti ...



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    basile 15 avril 2023 15:01

    @ezechiel
    On aurait parlé en France de déporter

    On voit se déployer un mécanisme humain assez redoutable et qui fonctionne toujours impeccablement, comme par le passé : la déshumanisation des ennemis.

    Cela rejoint le slogan, c’est la même mécanique rationnelle, pas besoin de recourir à la relativité : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté », « pas d’humanité pour les ennemis de l’humanité (nos ennemis) ».

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