Mon second commentaire n’apparaissant pas je réédite ce qui suit :
L’exécution de « Jacques, frère de Jésus, appelé Christ » est mentionnée « par Flavius Joseph, mais aussi par de nombreuses sources chrétiennes transmises par Eusèbe de Césarée ou indépendantes de lui, notamment lesAscensions de Jacques — texte de provenance ébionite* transmis dans les Reconnaissances — , où Paul, désigné par l’expression « homme ennemi », joue un rôle important dans la mort de Jacques4. » Pour Pierre Antoine Bernheim« Il est possible que Jacques, en tant qu’autorité suprême de l’Église, ait été tenu pour responsable des transgressions de la Loi dont Paul fut accusé53. »
Le Judaïsme pose comme base l’élection du peuple hébreux et la goyitude des autres.
Faux. Le concile de Jérusalem contredit ce que vous avancez. Le judaïsme à l’époque du Christ était prosélyte. Moïse a circoncis des étrangers, Abraham s’est circoncis à plus de 80 ans. En revanche vous re-posez le vieux débat qui opposait les apôtres Jacques, Pierre et Jean à Paul. La loi avant la foi et qui de fait raye d’un trait le judaïsme. "Je ne suis pas venu abolir mais accomplir" . Paul a délibérément et en opposition aux apôtres, présenté le plan inverse. La foi avant la Loi.
Réponse de Jacques : Jacques ch 2 vers 18
14Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les oeuvres ? La foi peut-elle le sauver ?15Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour,16et que l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ?17Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même
Il vous appartient bien évidemment de souscrire à l’église d’Antioche. En ce qui me concerne, je préfère celle de Jacques (frère du Christ).
Michel Onfray qui avance que le christ n’a pas existé parce que Flavius joseph ne le cite pas... Fatigant. Il faut expliquer à Onfray que Flavius était pharisien avec l’obligation d’oublier le nom de Yeshua comme lui commande le Talmud (le Talmud mentionne celui qui est pendu aux bois mais Onfray persiste dans ses certitudes).
Je ne parlerai pas non plus des découvertes archéologique en Israel mettant à jour des synagogues où le nom de Jeshua figure en araméen sur des mosaïques datant du premier siècle de notre ère.
Lors d’un très récent débat sur RMC, Onfray s’est laché dans ses convictions, le prêtre présent n’a pas été foutu de le contredire (il n’avait pas non plus lu le Talmud et ignorait le pharisianisme de Flavius).
J’apprécie vraiment ce Rav quand je l’entends parlé du Christ, lorsqu’il dit : "C’est un grand Juif, il est à nous !!! rendez-le nous".
Je suis obligé de lui répondre servez-vous, ce sont vos billes !
"Je vais faire un énorme détour pour vous montrer ce que c’est qu’un monde qui n’est plus en danger, agresser constamment" (40’,49).
Il nous explique que sans le mal, l’ennui et le cholesterol prennent le pas.
C’est là que le bât blesse. Même si, et je n’ai pas pu m’empêcher de rire (l’agent dans le jardin d’Eden, ce rav a un talent comique qu’il ignore), le maître du monde a un plan qui échappe au commun des mortels, la grille de lecture diffère totalement pour un chrétien.
Quand un chrétien né à nouveau, il n’y a ni ennui ni cholesterol mais :
- le sentiment de contrainte à la tache est totalement absent, il est dénué de paresse
- l’impression de briller constamment, il est spontanément aimé même par son pire ennemi et il aime à son tour
- la mode, l’argent, le tabac et l’alcool lui paraissent totalement absurdes puisqu’il a cette sensation de briller accompagner d’un bien être sans pour autant être dans l’orgueil ; le sourire ne quitte plus sa face.
- Il est envahi par un sentiment de paix, il n’est plus dans le rapport de force, il n’a tout simplement plus peur (il marche sur la vipère et le serpent)
- il regarde la création avec un oeil nouveau, le moindre brin d’herbe lui paraît beau, la création est magnifique
- Il a l’impression de ne jamais avoir eu de blessures morales ou physiques, comme si on l’avait aimé toute sa vie sans aucune sorte de blessure.
Parce qu’il est évident qu’une personne n’ayant pas connu ce mal, ne peut comprendre ou réaliser la richesse de la renaissance. Il nous faut bien connaître ce mal pour ne plus en vouloir.
Nos chemins diffèrent ici. Lui voit du cholesterol et de l’ennui, le tout orchestré par Hashem dans le but de nous bouger. Les chrétiens voient un combat ultime. Il nous faut connaître le mal pour mieux en apprécier le bien, mais il n’y a pas d’état intermédiaire, à savoir l’ennui et le cholesterol.