Evidemment, on n’a pas tous les détails mais voilà ce qu’on peut dire :
Le Kinzal ou le Zircon restent interceptables si le radar est au devant de la batterie et que le missile passe au dessus de lui car la furtivité plasmique est essentiellement devant le missile et pas sur le fut de propulsion. Ensuite, le missile patriot peut l’intercepter avec de la chance en explosant dans sa zone de trajectoire. Je dis « avec de la chance » parce qu’il est incapable de le percuter, ne le repérant pas ou mal par lui même tandis que le Kinzal et le Zircon sont manœuvrant.
Le système Thaad contre les missiles balistiques ne détruit pas en explosant (pas d’onde de choc dans le vide) mais en percutant tandis que le missile Oreshnik arrive par le haut ce qui le rend plus difficile à repérer en phase finale. De plus, son ogive se sépare en plusieurs parties ce qui est évidemment une difficulté supplémentaire car cela revient à intercepter une bombe et non plus un missile. Vous voyez que la tache n’est pas aisée pour Kiev, pardon… pour Raython & Co, Kiev étant largué depuis des lustres.
Il faudrait l’intercepter avant la séparation de l’ogive ce qui signifie que l’antimissile devrait être plus rapide que le missile si celle ci intervient à l’apogée de la trajectoire or les USA n’y arrivent pas, étant embourbés dans un mauvais esprit qui les fait manipuler les lois de la nature tandis que renoncer à ce mauvais esprit les ferait renoncer à chercher hypocritement querelle à ceux qui les surpassent loyalement… :)
Le but de la démonstration est surtout de démontrer l’opérativité de cette ogive qui se sépare.
Enfin, à mach 10, c’est la vitesse des ondes sismiques de cisaillement ce qui est redoutable pour les bâtiments et permet de cibler des zones précises sans recourir à des charges explosives démesurées. Le missile balistique est devenu chirurgical donc utilisable.
Sans oublier qu’il reste juste aux bellicistes de Kiev à gagner des élections tandis que Zelensky qui a été élu sur un programme de paix avec le Donbass a trahi son peuple pour suivre les fachos du Maïdan
"En fait, ces Républiques ne cherchaient pas à se séparer de l’Ukraine, mais à avoir un statut d’autonomie leur garantissant l’usage de la langue russe comme langue officielle. Car le premier acte législatif du nouveau gouvernement issu du renversement du président Ianoukovitch, a été l’abolition, le 23 février 2014, de la loi Kivalov-Kolesnichenko de 2012 qui faisait du russe une langue officielle. Un peu comme si des putschistes décidaient que le français et l’italien ne seraient désormais plus des langues officielles en Suisse."
C’est débile, le front est déjà bien rompu puisque les Russes sont devant Pokrovsk et il bouge suffisamment vite pour que Kiev ne puisse pas reconstituer une ligne de défense cohérente, ce qui est évidemment l’objectif Russe.
Il ne faut pas comparer un front rompu d’aujourd’hui avec celui d’une bataille du lointain passé rel que le cinéma l’imagine, avec une déroute spectaculaire, c’est évident.