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Au cours des dernières années, les sociétés « occidentales » ont sacralisé les victimes. Depuis le 11-Septembre, ce phénomène a été instrumenté par les promoteurs de la guerre des civilisations pour développer la « théorie du complot islamo-gauchiste », selon laquelle « l’Occident » devrait non seulement affronter le péril islamique, mais aussi une cinquième colonne intérieure. Cette rhétorique élaborée aux USA par Daniel Pipes et développée en France par les intellectuels et journalistes membres du Cercle de l’Oratoire vient d’être reprise au mot-à-mot en Belgique par le sénateur libéral Alain Destexhe et le journaliste de gauche Claude Demelenne. Mais comment fonctionne donc ce discours délirant ?
(extrait de "Le renversement de la place de la victime : un paradigme de la modernité", par Jean-Claude Paye et Tülay Ülme)
Les élites sont bien en train de rétro-pédaler. Après avoir vénéré la société multiculturelle, pour étendre l’Empire sur des bases exclusivement marchandes, en développement une rhétorique victimaire pour préserver les minorités de s’assimiler et affaiblir les nations, les voilà, maintenant que l’Empire vacille, à s’essayer de renverser tous les discours, pour mieux s’assoir sur ceux qu’ils ont promu depuis 20 ans...
L’idéologie victimaire est faite de sophisme. Pour éviter le racisme, il n’y a qu’une manière qui soit logique politiquement, c’est l’assimilation dans la culture dominante des nouveaux arrivants. C’est la seule manière juste de faire. Il ne peut y avoir de multi-culturalisme à géométrie variable. Soit la société est totalement multiculturelle, librement, mais alors il en découle de la défiance, comunautarisation, et la violence (au moins en tant de crise économique). Soit chacun s’assimile membre d’une culture commune...
Vouloir préserver les minorités culturelles ne consistent en rien d’autre que de faire grandir des communautés concurrentes qui se veulent distinctes les unes des autres, d’où, à terme des problèmes de tentations sécessionnistes, de racisme, voire de guerres civiles.
Fourest / Sifaoui sont promoteurs d’un multi-culturalisme à géométrie variable. Ils tentent d’inventer le concepts d’Islam intégriste pour pouvoir l’exclure du multiculturalisme Français. Mais comment reconnaît un membre de l’Islam Intégriste ? A sa longueur de Barbe ? A son taux de recouvrement par la Burqa ? A son nombre de sacrifices animaux par an ?
D’ailleurs, que la société Française reconnaisse la légitimité du sacrifice animal, c’est revenir un millénaire en arrière... Les écolos pro-Islam devraient y réfléchir, soutenant d’une main l’Islam et vitupérant de l’autre, la corrida...
Bref, un tel amoncellement de sophismes et de contradictions, cela en devient vraiment comique... Quand une pensée est frelatée, rien ne sert de vouloir construire sur ses bases, car le sable est trop mouvant. Il faut corriger l’erreur et revenir à plus de bon sens. D’où la réflexion de D’Almeida : "écoutez la mélodie", extrayez vous des mots, dons le sens est trop perverti par l’Orwellisation des discours récents.
Pour la genèse du politiquement correct voir la Fondation Saint-Simon
Délire multiculturel fabriqué par la fondation Saint-Simon
extraits : La face cachée de la fondation saint-simon (par Denis Bonneau).
Pierre Rosanvallon fut « l’éminence grise » d’Edmond Maire à la CFDT, puis le conseiller de Jacques Delors. Il détient une place clé dans les réseaux saint-simoniens ; il représente la Fondation au comité directeur du Club de la Haye.
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Alain Minc, proche allié de Roger Fauroux, est le trésorier de la Fondation... Il coordonne l’écriture du rapport La France de l’an 2000 (Commissariat au Plan), commandé par Édouard Balladur dont il est l’un des soutiens les plus influents.
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La Fondation Saint-Simon revendique son rôle de liaison entre les intellectuels de la « deuxième gauche » et les patrons de nombreuses entreprises publiques et privées. Cette vocation se traduit par la présence de François Furet et Pierre Rosanvallon au conseil d’administration de Saint-Gobain. Une telle alliance entre les technocrates de la fonction publique ou de l’entreprise et les élites culturelles donne une forme nouvelle au « rêve politique » de la « Troisième voie » incarnée dans les années 60 par le club Jean Moulin [15].
Les saint-simoniens sont des hauts fonctionnaires de la planification (Pierre-Yves Cossé, commissaire général au Plan), des journalistes médiatiques (Françoise Giroud de L’Express, Jean Daniel et Jacques Julliard du Nouvel observateur, Franz-Olivier Giesbert du Figaro, Serge July et Laurent Joffrin de Libération), des stars de la télévision (Anne Sinclair, Christine Ockrent), des philosophes (Alain Finkielkraut, Edgar Morin, Luc Ferry), des patrons d’entreprise et des banquiers (Francis Mer, directeur général d’Usinor, Jean-Claude Trichet, gouverneur de la banque de France), des éditeurs (Pierre Nora des éditions Gallimard, Yves Sabouret d’Hachette) et bien sûr des politiques (Martine Aubry, Robert Badinter, Jean-Paul Huchon, Bernard Kouchner), etc.
Jouant sur la connivence des élites, les membres de la Fondation Saint-Simon sont en mesure d’échanger des services symboliques et matériels. Les patrons viennent discuter avec les philosophes en vogue et financent les activités de la Fondation, dont les fonds sont exclusivement privés. Les membres donnent une cotisation symbolique (500 francs en 1997) ; la Caisse des dépôts, Suez, Publicis, la SEMA, le Crédit local de France, la banque Wormser, Saint-Gobain, BSN Gervais-Danone, MK2 productions, Cap Gemini Sogeti [16] financent les déjeuners et publications de la Fondation Saint-Simon (soit un budget de 2 500 000 francs).
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En réalité, dès sa création et probablement à l’insu de la plupart de ses membres, la Fondation Saint-Simon est organiquement articulée aux réseaux atlantistes. Elle adhère en effet à un réseau de fondations animé par la CIA, puis indirectement par la National Endowment for Democracy : le Club de La Haye.
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En 1982, la Fondation Saint-Simon à peine créée, reçoit le Club de La Haye à Paris. Deux thèmes sont abordés : le chômage et la société multiculturelle. Les réunions suivantes auront pour objet : le sens du travail (Bunnik, 1983) ; favoriser l’excellence à l’université (Londres, 1983) ; l’émergence de la société multiculturelle en Europe (Bruxelles, 1984) ; l’excellence contre l’égalitarisme dans les sociétés multiculturelles (Jérusalem, 1986) ; les implications de la croissance de la population mondiale (Athènes, 1991) ; la société civile (Séville, 1992) ; le financement de l’enseignement supérieure et de la recherche (Londres 1993) ; etc. On devine là la matrice de la rhétorique saint-simonienne où la société multiculturelle se substitue à la laïcité et où l’équité remplace l’égalité, pour ne citer que quelques exemples.
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Bref, l’Empire pour s’étendre au maximum, voulu se montrer monde en miniature. Il lui fallait démontrer la possibilité de coexistence des populations en substituant leurs rapports culturels par des rapports uniquement marchands. D’où l’ingénierie sociale poussée par la Fondation-Saint-Simon (petite maille d’un grand filet), promouvant le concept de société multiculturelle et créant les associations antiracistes en tout genre.
Il est amusant de voir Giesberg - ayant participé à cette ingénierie sociale dont il connaît tout le caractère fabriqué, être si tolérant des remarques de Zemmour... Les élites semblent avoir compris qu’un société multiculturelle tend à dégénérer en tour de Babel et qu’une société fondée exclusivement sur le lien marchand entre individus n’est pas propre à permettre le progrès.
Bref, l’élite semble rétro-pédaler, mais le peuple, encore tout subjugué des sophismes qu’ils ont eux-même lancé dans l’opinion ne les suit plus...
Qu’ils soient punis de leur incompétence, pourquoi pas, mais cette punition ne peux pas être de rayer une culture de 1500 ans d’histoire de la carte de l’humanité (la culture Française). Cette culture, ils n’ont cessé de la mépriser et de la dévoyer.
Georges Lane : comment avoir un langage savant, en racontant... du vide. Ces libéraux semblent totalement aveuglés par leur idéologie. Il semble croire que la liberté, ça se décrète...
En fait, s’il n’y avait pas, par exemple, eut le travail pour construire les réseaux d’eau, nous serions comme en Afrique à sacrifier 2 heures de liberté journalière à aller au puit.
Alors, que la liberté soit un but, pourquoi pas, mais de là à estimer qu’il suffit de la prendre immédiatement et sans entrave pour la garantir à l’avenir, j’en doute.
La liberté, donc, si cela peut être une fin, cela n’est pas nécessairement le moyen. Si la liberté est un but légitime, elle n’en est pas pour autant le principe optimal d’organisation économique.
Par exemple, un chasseur qui sait chasser, sait restreindre sa chasse s’il le faut, de manière à laisser se reproduire le gibier pour se garantir de pouvoir continuer de chasser à l’avenir.
Sinon, Drac, pas mal. Mais dans le débat, on dirait que la provenance de l’argent qui alimente le système économique est totalement ignoré. Or il ne tombe pas du ciel. Il vient des banques d’une certaine manière. Et il est investit d’’une certaine manière. Et cette manière, choisie selon la liberté immédiate du plus grand profit, a finit par restreindre la liberté du plus grand nombre.
Au pays de l’argent roi, ceux qui en possèdent font la loi.
Ceux qui n’en ont pas obéissent.
@bercav,
N’oublie pas que l’Empire Romain a tellement mis les peuples sous sa coupe, qu’il les a tellement affaiblis, qu’il a fini par ployer devant quelques brigades de mercenaires venu d’au delà de ses frontières, les peuples en sont sein ayant renoncé à le défendre, voire l’ont même saboté de l’intérieur.
Que la France ait été vaincue et affaiblie par l’Empire, ne vaut pas que sa culture tombe dans les oubliettes de l’histoire.
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