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Fataliste de nature, je ne me fais guère d’illusion et accorde à la réalité toute sa prépondérance.

Les œuvres humaines me laissent dubitatif, et la nature me paraît elle bien mieux équilibrée... Et accessoirement bien plus incidente sur nos existences que nos vaines gesticulations...

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    loph loph 24 mai 2013 15:51

    @ dup


    "oui, la vie a perdu sa saveur." C’est pourtant toujours elle qui nous anime...

    Mais la saveur que nous lui transposons est elle peut-être beaucoup moins savoureuse que l’originale.

    Derrière nos écrans, nos murs, nos collectivités, que reste-t-il des saveurs initiales ? Trouver de quoi manger dans un environnement pas forcément hospitalier et sûrement pas confortable comme celui que nous nous sommes donné, procréer comme nous le commandent nos instincts pour pérenniser l’existence de l’espèce, à l’instar de toutes les autres espèces encore existantes... Faire abstraction des réalités matérielles et de leur cohérence pour les canaliser à "notre" profit...

    C’est sûr, la valeur de la vie a progressivement perdu son sens depuis que notre espèce a entamé son essor il y a quelques milliers d’années, pour en arriver à la situation présente. Mais ni bonnes ni mauvaises ne sont les réalités si on veut être objectif, alors prendre une corde, à quoi bon ? Tout finit par arriver, même notre extinction individuelle.

    Bien à vos dup, prenez soin de vous


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    loph loph 24 mai 2013 15:30

    Bon ceci dit, l’humanité se regarde toujours autant et même plus maintenant avec la diffusion générale d’informations (transposant leurs réalités à la place du simple contexte ambiant) par le biais des médias maintenant internationaux (à l’instar de ce machin Bilderberg).


    Tiens, je pense à ça : "tout flatteur vit aux dépends de celui qui l’écoute". Bonne nouvelle alors, les castes dirigeantes s’écoutent elles même, se concentrent sur l’état général des civilisations par le biais d’experts et autres, mais comme pensent la plupart d’entre nous (combien au juste, je n’en sais rien), ne voient plus l’harmonie générale permettant à un monde vivant aussi complexe que celui où nous vivons, d’exister depuis plus de siècles qu’ils ne sauraient imaginer...

    Ce système issu d’intellects pas forcément mauvais mais dont les interprétations évidemment partielles ne peuvent remplacer la cohérence du milieu ambiant où elles prennent place... Je propose d’expédier cette "élite "(à leur frais) sur mercure, vénus ou pluton où ils pourront vérifier que leur idéaux, logiques et autres manifestations issues d’ego démesurés ne tiennent pas dans des circonstances peu hospitalières smiley

    Bref, notre système, si tant est qu’il est encore le nôtre, orchestre plutôt la désorganisation des forces naturelles que nous captons pour renforcer notre influence à une échelle devenue mondiale, que la sauvegarde des flux naturels qui eux sont vitaux non seulement pour nous, mais aussi pour la pérennité du système vivant : écosystèmes, faunes, atmosphères, milieu marin...

    Le retour à la rigueur naturelle voir sauvage promet d’être difficile pour les homo "collectivus" que nous sommes devenus, gavés de certitudes psychologiques pour ne pas dire aliénantes smiley, et en attendant de retourner à l’état moléculaire !

    Salutations


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    loph loph 24 mai 2013 10:41

    "le jour où la nature aura décidé de reprendre ses droits..."


    Voici une affirmation qui me fait réagir. La vie a germé, la planète révolutionne d’elle même et nous, individus pensants, estimons les choses selon notre interprétation.

    En revanche,si nous, nous prenons des décisions plus ou moins éclairées en vertu d’un activisme bien humain et vital, la nature elle est végétative me semble-t-il. Et son existence est liée à des causes qui lui sont éloignées.

    Alors en quoi déciderait-elle quoi que ce soit dans le sens où nous nous décidons pour tel acte, tel comportement ? Diriez-vous que le soleil décide de rayonner ?

    Cordialement Pyrathome


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    loph loph 24 mai 2013 10:22

    @ nimbuss


    "Ce qui me gène c’est le reportage qui s’inscrit à mon sens dans un discours "écologisant" posant la nature au dessus de l’homme"... Intéressant, pouvez me dire en quoi l’homme n’est pas au dessous du cadre ambiant ?

    Pour ma part, je considère la vie planétaire comme quelque chose de complexe, bien qu’elle prenne place sur une planète dont la taille est insignifiante vis-à-vis du soleil par exemple, ce qui simplifie la vision qu’on peut en avoir.

    L’humain y prend place bien entendu, avec ses capacités, mais je ne vois vraiment pas où serait-il au dessus du cadre qui l’héberge. Dans sa fantasmagorie ? Dans son particularisme psychologique ? Dans sa capacité à concevoir, à avoir une approche des situations que son libre arbitre lui permet de jauger ? Pourquoi pas... Mais il vit indubitablement sous les rapports qu’induit le contexte ambiant. Pas d’atmosphère, pas d’eau. Pas d’eau, pas de vie. Pas de vie, pas de réflexion cérébrale, et donc pas de Platon, ni de nimbuss, ni de loph. D’ailleurs, sait-on à terme s’il y aura encore de la vie demain, si malgré l’organisation vitale régnant pour le moment ici bas, des événements de l’ampleur de ceux qui ont permis la naissance de la vie ne l’éradiqueront pas ? Bien malin celui qui le sait !

    Sous quel rapport donc appréhender correctement la place que nous occupons dans cette réalité aussi complexe qu’insaisissable ? Finalement, peut-être bien dans le mouvement universel, et à notre niveau, dans le cycle rythmant la vie même sur terre.

    En tout cas, nimbuss, merci de m’avoir montré à quel point on peut vite décréter ceci ou cela, bien que la réalité dépasse de loin toutes capacités d’appréhension. Je peux même dire que vous m’avez ouvert d’autres voies d’approche que celle où j’étais cantonné.

    Salutations


  • 5 votes
    loph loph 23 mai 2013 17:17

    Forcément...


    Quand, après des siècles de civilisation, on se rend compte que la terre tourne toujours de la même manière sur elle même, que la vie subit l’influence du milieu où elle a germé, et cætera, se réfugie-t-on derrière des Rousseau, Platon et Aristote, eux même pas plus ou pas moins tributaires que n’importe qui des conditions vitales (que nous avons voulu canaliser à notre unique profit) mais ayant émis des analyses propices au rayonnement de l’espèce dite humaine (et accessoirement à sa croissance).

    Ce qui est fou à mon sens, c’est de s’entêter à nous considérer parfait alors que ce n’est pas le cas. 

    Un fou dites-vous ? N’est-ce pas le propre de chaque individu auquel la nature a attribué une conscience et un libre arbitre (entre autres) et qui en fait n’importe quoi ? Du genre se sentir propriétaire d’un territoire parce qu’on y vit, ou se croire investi d’une responsabilité parce qu’on est égocentrique ?

    Nous ne partageons vraiment pas les mêmes points de vues. À part la faculté d’être fou peut-être !

    Salutations
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