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Fataliste de nature, je ne me fais guère d’illusion et accorde à la réalité toute sa prépondérance.

Les œuvres humaines me laissent dubitatif, et la nature me paraît elle bien mieux équilibrée... Et accessoirement bien plus incidente sur nos existences que nos vaines gesticulations...

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  • 1 vote
    loph loph 17 mai 2013 10:47

    À chacun ses points de vue...


    Je respecte les miens, comme je respecte les vôtres même s’ils me paraissent incompréhensibles.

    L’État est une chose, la Nature une autre. Mais je ne suis pas sûr qu’on puisse les mettre sur un pied d’égalité smiley

    Ça m’intéresse de savoir en quoi vous jugez l’État supérieur au Règne Vital, ce dernier tellement plus complexe que nos applications ou idéologiques, ou matérielles ou législatives (ce qui rejoint le champ idéologique d’ailleurs). Et bien que nous suivions naturellement et à notre insu la complication universelle (division cellulaire, rapport physique des atomes entre eux, etc.), nous sommes encore loin de pouvoir l’égaler.

    Pour revenir donc au travail du dimanche, je le compare à cet activisme bien humain faisant qu’on s’exonère des rythmes naturels, bien qu’ils soient prépondérants. L’hiver est en principe la période où la nature se ressource, ou humainement parlant se repose. Le travail du dimanche de ce point de vue contourne cet état de fait, et comme le reste de notre civilisation ignore les vertus de ce repos. Ce qui aboutit à ces civilisations s’exonérant des rythmes environnementaux et conduisant aux déséquilibres que nous constatons, et dont la croissance n’est qu’un des aspects.

    Mais qu’importe, la réalité l’emporte et l’emportera toujours, jusqu’à notre dernier souffle...

    Salutations gidmoz


  • vote
    loph loph 17 mai 2013 10:22

    Vous pouvez bien le considérer comme abject.


    Il n’empêche que la course à la croissance vide la planète de ses ressources naturelles, et amène à développer d’autres moyens synthétiques censés permettre la poursuite d’une prétendue croissance.

    J’aimerai bien savoir comment vous justifierez cette logique quand elle sera devenue caduque ou obsolète. Que prendrons-nous pour continuer de produire en masse alors que le milieu ambiant ne peut suivre le mouvement que nous lui imposons ? Faudra-t-il en arriver à des situations extrêmes pour que nous nous rendions compte que nous ne pouvons pas tout ?

    Vous vous abritez derrière cette logique d’émanation humaine (si l’on peut dire) pour justifier la poursuite de ce mode de vie. Je ne trouve pas ça abject, juste déconnecté des règles induites par la toute puissante nature.

    Nous ne pourrons pas indéfiniment en faire abstraction, admettez au moins cela d’un point de vue collectif. Pour le reste, chacun est capable de se rendre des comptes à soi même, et je vous laisse à votre interprétation des choses, comme je me la laisse à moi même.

    Salutations


  • 1 vote
    loph loph 16 mai 2013 17:32

    Et je ne peux m’empêcher d’ajouter que notre espèce rançonne COLLECTIVEMENT & INDUSTRIELLEMENT les ressources dont regorgeaient les sols.


    Et après, on se dit intelligent ! Mais quelle intelligence entretenons-nous avec le milieu ambiant ? Que lui rendons-nous ? Des ordures, des produits que le milieu ambiant ne peut réincorporer, et cætera.

    Et nous, toujours aussi désinvoltes, nous croyons-nous au dessus de tout ça grâce entre autres à ces systèmes canalisant les énergies dans le but d’une croissance perpétuelle ! Mais non, je ne rêve pas, c’est bien le fond de commerce de n’importe quelle civilisation issue de quelques esprits idéalistes (enfin, presque 7 milliards quand même...)

     smiley


  • 2 votes
    loph loph 16 mai 2013 17:18

    @ gidmoz


    Vous m’avez l’air un brin cramponné à quelques idéaux... Avez-vous pensé à d’autres droits imprescriptibles que nous saccageons allègrement ? La course à la croissance oblitérant les cycles naturels (genre : y a plus d’saison ma bonne dame !), l’exploitation industrielle qui est faite des ressources (dont les humaines) au détriment de la sauvegarde de l’environnement, et cætera.

    Mais il faut s’y faire, rien ne tient ici bas, pris dans un mouvement perpétuel où n’importe quel idéal disparaît au même titre que celui qui le porte. Cette course à vouloir toujours plus, encore plus, ne se solde que par la vie nous quittant...

    D’ici là, qu’on veuille, ou pas bosser plus, ou moins, n’y change rien. En voilà un de fait imprescriptible !


  • vote
    loph loph 16 mai 2013 10:13

    @ erwanet


    Comme vous le dites, ça vient de plus haut. Mais le problème n’est pas individuel, il est COLLECTIF.

    Encore une fois, je me dis qu’au lieu de tourner notre attention vers notre équilibre individuel, la collectivité nous fait nous préoccuper de sujets dont nous avons bien du mal à assumer la responsabilité, toujours collectivement parlant...

    Les échanges que vous entretenez avec Pyrathome le dénote. En tout cas, ceux-ci me servent dans leur mesure d’indicateur à la qualité des échanges que nous sommes capables d’avoir en tant qu’espèce pensante. Mais je vous le dis, ça ne me paraît pas mirobolant, ni de la part de pyrathome, ni de votre part. Et je ne parle même pas d’autres échanges tenus à la force des mains, d’idéologies diverses et variées ou d’instruments conçus pour détruire

    Ceci dit, la Réalité continuera de régner, et c’est très bien comme ça.

    Salutations
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