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César Castique

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    César Castique César Castique 18 mars 2016 23:14

    @pegase

    Avec mon mégaphone, mon micro et mes médias imprimés, je parlais bien des leaders et non de la piétaille. Des leaders dont vous dites qu’ils ne croient peut-être pas eux-mêmes à ce qu’ils disent, mais enfin qui se sont installés dans un créneau confortable et pas vraiment fatigant, comme le montrait Yann Moncomble (1953-1990) dans « Les professionnels de l’antiracisme » Faits et Documents, Paris 1987. Yann Moncomble est mort à... 36 ans, d’une crise cardiaque, quelques jours après la sortie de son ultime enquête « Le pouvoir de la drogue dans la politique mondiale », Faits et Documents, Paris 1990. 



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    César Castique César Castique 18 mars 2016 23:10

    @maQiavel

    « Non, il y’a des racistes, il suffit d’aller sur les réseaux sociaux pour s’apercevoir qu’il en regorge. Il y’en a de plus en plus d’ailleurs. « 

    En est-on bien sûr ? Les supporters de foot, qui n’occupent pas le dessus du panier dans le domaine de l’intelligence, poussent des cris de singe quand le « nègre » de l’équipe adverse a le ballon, et applaudisse le Noir de leur équipe lorsqu’il marque. Avec leur honnêteté légendaire, les médiateux ne retiendront que les cris imités du chimpanzé.

    Y a-t-il plus de racisme dans le fait de traiter un Subsaharien de « sale Noir » comme disent les antiracistes qui n’osent pas les mots, et celui de traiter un échalas de « grand con » et un avorton de « p’tit con » ? Pas sûr. 

    Dans le feu de l’"action verbale", on ramasse la caractéristique la plus visible de la personne et on s’en sert contre elle. Il n’est pas certain que la première insulte qui vienne en face d’une femme noire, ne soit pas « pétasse » ou « pauvre conne », ce qui signifierait que parmi les signes visibles d’appartenance, pour les femmes, le sexe l’emporte sur la couleur de peau.

    Quant aux « racistes » qui sévissent sur les réseaux sociaux, il serait intéressant de savoir combien ont des copains noirs et arabes, et combien sont des fans de Dieudonné, de Djamel Debbouze, d’Oxmo Puccino, de Zidane ou d’Abou Diaby.

    Parce que s’il y a, sur les réseaux sociaux des néo-nazis, des des skins et des suprémacistes blancs, c’est bien évident, je peine à mettre sur un même plan, ou dans une même catégorie des types qui s’inspirent de Vacher de Lapouge, de Charles Richet ou de René Binet, et des types en rogne, au racisme épidermique, occasionnel et à géométrie variable, qui se lâchent sur Internet.



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    César Castique César Castique 18 mars 2016 23:07

    @Éric Guéguen¨

    « Aujourd’hui, "on" aurait presque tendance à taxer de "racisme" toute personne qui prétend encore qu’il existe des races. »

    En réalité, ça va déjà beaucoup plus loin. On en est à taxer de « racisme » ceux qui croient distinguer une différence significative, chez ceux qui ne correspondent pas au type dominant du territoire considéré. Dire qu’Obama est bronzé, demander à Rockkhaya Diallo d’où elle vient, et à un gosse qui demande à un autre s’il vient d’Afrique, revient « à réduire l’individu à sa couleur »

    Le 21 novembre 2009, Gianfranco Fini, alors président de la Chambre italienne, ex-néo-fasciste, très peu « néo » au demeurant, qui vingt ans plus tôt, tenait Mussolini pour le grand homme politique de l’Italie du XXe siècle, co-auteur – avec Umberto Bossi, leader de la Ligue du Nord - d’une loi très restrictive sur l’immigration, faisait le buzz, lors de la visite d’une de ces classes de Rome où les souchiens ne sont plus représentés que par les enseignants, disait « S’il y a quelque étron* qui dit quelque parole de trop, si quelqu’un pense que vous êtes différents parce qu’étrangers, il mérite quelque insulte. Vous, vous le pensez, moi, je la prononce. »

    Le 27 mars 2012, cité par Rue89, le Pr François Héran, entre autres éminentes qualités, directeur de recherche à l’Institut national des études démographiques (Ined), disait (sans rire) que « le « color-blind » (ou le « religion-blind »), c’est-à-dire le refus de voir la couleur, l’origine, voire la religion, alors même qu’elles sont visibles  » est « une ascèse à construire ».

    Ce qui démontre que le problème de ces gens, ce n’est plus la race et le racisme, c’est la différence visible. Ce qu’une sociologue de l’université de Lausanne confirmait en 2015, dans une revue féminine, en laissant pointer une aspiration implicite au sex-blind :

    « Dès que l’on rencontre une femme (ou un homme bien sûr), on la considère non pas comme une « personne », mais d’abord une femme, et l’on généralise ce que l’on constate chez elle comme étant un trait commun à toutes les femmes. »


    * En termes de degré de mépris des insultes, le « stronzo » des Italiens et l’équivalent de l’ « en…lé » de par chez nous.



  • 1 vote
    César Castique César Castique 18 mars 2016 11:42

    @maQiavel

    "micnet et Gueguen ne sont pas des antiracistes institutionnels et lorsqu’ils parlent de racisme, c’est dans le sens authentique du terme."

    Encore une fois, quel "sens authentique du terme" ? Voici 5 définitions copiées dans "Le Petit Larousse illustré" :

    1946  : Théorie qui cherche à fixer la pureté de certaines races.

    ***

    1948  : Théorie qui tend à préserver la pureté de la race dans une nation.

    ***

    1960  : système qui affirme la supériorité d’un groupe racial sur les autres, en préconisant, en particulier, la séparation de ceux-ci à l’intérieur d’un pays (ségrégation raciale).

    ***

    1966 : système qui affirme la supériorité d’un groupe racial sur les autres, en préconisant, en particulier, la séparation de ceux-ci à l’intérieur d’un pays (ségrégation raciale). ou même en visant à l’extermination d’une minorité (racisme antisémite des nazis).

    ***

    1983  : idéologie qui affirme la supériorité d’un groupe racial sur les autres, en préconisant en particulier la séparation de ceux-ci à l’intérieur d’un pays (ségrégation raciale) ou même en visant à leur élimination (génocide, racisme des nazis).

    ***

    Or, ce genre de théories n’est plus guère cultivé que par des groupuscules de néo-nazis, de suprémacistes blancs et de skinheads, discriminés par les médias de masse. Il est donc si peu répandu qu’il ne saurait servir de support à une réflexion sur la racisme et la liberté d’expression.

    Le vrai problème, du point de vue de la liberté d’expression, c’est le tollé quasi universel que soulève Berlusconi en répondant à la question d’un journaliste sur sa perception d’Obama, à peine élu : "Il est bien bronzé !" 

    C’est aussi Rockhaya Diallo poussant des cris d’orfraie quand quelqu’un lui demande de quel pays, elle vient. 

    C’est encore Elliott Dearlove, 7 ans, renvoyé d’une école élémentaire de Hull (260’000 habitants), en février 2012, pour avoir demandé à un collègue basané, "Tu es brun parce que tu viens d’Afrique ?"

    Alors voilà... Dans ce contexte, parler d’un sens authentique du racisme - tombé en désuétude - et de liberté d’expression, c’est regarder le doigt... Désolé.

     



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    César Castique César Castique 18 mars 2016 11:34

    @philouie

    "Je craignais qu’il y ai quelques obstacles rédhibitoires..."


    Où vous vous trompez - et à cela on comprend que vous ne connaissez à peu près rien du sujet -, c’est de croire que ce n’est pas rédhibitoire. Vous semblez aussi ignoré importance des repas entre amis, dans la cultivation du "VIvre ensemble" de type occidental. Passons

    Je retiens aussi comme possible le fait que, pour vous, le "Vivre ensemble" se résume déjà à "Bonjour", "Bonsoir", "Beau temps aujourd’hui -Ouaip", "Sale temps, aujourd’hui -Ouaip". "On a gagné hier, contre les Portugais -Nous aussi, contre les Marocains".

    Par ailleurs, je vous signale qu’il n’y a pas choix entre vin et limonade : c’est pas de boisson alcoolisée du tout dans la salle à manger.

    Et puis, il y a encore le problème des contaminations croisées, qui représentent souvent un casse-tête dans les cantines où se cuisinent du haram et du hallal. Mais enfin bon, tout ça n’empêche pas le "Bonjour", "Bonsoir", "Beau temps aujourd’hui -Ouaip", "Sale temps, aujourd’hui -Ouaip"....
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