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Il n’y a pas qu’en France qu’il faut que un changement.
Il faut que partout, de toute la Terre le monde change et qu’une évolution pacifique voit enfin le jour.
Aussi, croire que telle ou telle réforme dans le gouvernement des nations, qu’elle soit économique ou sociale, peut changer la vie de l’homme serait une étrange illusion.
En effet, l’immense crise des besoins humains a pour point de départ le besoin de vérité.
Car c’est l’absence de Vérité, c’est le règne du mensonge, de l’envie, de la lâcheté, qui créent le malaise général dont souffrent les sociétés modernes.
Par conséquent, avant de pouvoir dire : Voilà ce qu’il faut, il faut pouvoir dire : Voilà ce qui est.
Barbusse a dit :
« Nous avons besoin des Maîtres qui savent tout ce que nous ne savons pas. »
« Mon éducation m’a rempli, comme les autres, de siècle d’ombre, d’humiliation et de captivité. »
« Nous avons tous eu une jeunesse qui a été un temps perdu pour notre progrès moral, le temps pendant lequel nous aurions pu tout et nous n’avons rien fait parce que nous ne savions pas. »
Origine de la Nation
Le domaine de la Mère, qui est le lieu où les enfants avaient passé les jours heureux de leur enfance, s’appelait la Matrie.
C’est pour la défendre que les hommes s’armaient ; mais ils ne marchaient que sous les ordres de la Déesse-Mère.
Ce premier régime, qui attache l’homme à l’autorité morale de la Femme, fut l’origine de la féodalité (du mot latin foedus, qui veut dire alliance). Ce régime, dans sa première forme, fut celui que des modernes ont appelé matriarcat ; il était basé sur le droit maternel (Jus naturale), qui est le droit réel, celui qui soutient la vraie morale et crée la Justice. On l’appela le droit civil (d’où civilité, politesse, attention, respect).
Mais la loi de la Femme fut renversée par la loi romaine, le vrai droit (divin) par le droit romain, qui créa le régime de la brutalité masculine et méprisa l’autorité morale dans la Déesse.
Rome mit la Patrie à la place de la Matrie, mais on a toujours continué à dire la Mère-Patrie. La nation gauloise conquise s’accoutuma au gouvernement barbare des empereurs romains, qui la soumirent à des déprédations et à toutes les violences du régime du bon plaisir de l’homme ; mais elle est restée une Nation (lieu où l’on a reçu le jour) ; elle n’est pas une Patrie (lieu où le père est né). Les Gaulois portaient sur la poitrine un collier, qui était le signe de leur alliance avec la Déesse-Mère de leur fief, et la haine était si grande entre les partisans de la force et les défenseurs du droit, que les Romains leur arrachaient brutalement leur collier et leur faisaient honte de se soumettre à la domination des femmes.
Après le départ des Romains, la Gaule fut envahie par des barbares, qui y apportèrent un nouveau ferment de révolte masculine.
C’est ainsi que l’on vit apparaître les Francs, puis les Souabes, les Saxons, les Bavarois, les Slaves, et que disparurent les anciens noms du pays.
Les Germains avaient gardé l’esprit des tribus matriarcales.
Chez eux, la famille compte plus que l’individu ; la tribu se range sous une autorité gynécocratique souveraine, qui la guide et la protège, et à qui elle remet le soin de sa destinée ; ils ont le respect des supérieurs (les grands), la soumission à leurs ordres et l’esprit de vasselage.
C’est chez les Germains (La Germanie comprend les Flandres et la Hollande) que l’on vit paraître les Frères Hospitaliers de Marie, plus connus sous le nom de Chevaliers Teutoniques.
C’est chez eux qu’apparaît la Chevalerie. Marc’h signifie cheval dans l’ancien celte. De ce mot on fera Marc (monnaie) ; mais on en fera aussi Marquis, l’homme de marque, celui qui marque bien.
Le féal chevalier sera le vassal de la Dame-Fée. Il sera féal, ce qui indique la foi et l’hommage que le vassal doit à son suzerain.
L’homme-lige, celui qui est lié par un lien moral, promet à sa Dame toute fidélité contre qui que ce soit sans restriction.
La Chevalerie, la Table ronde et le Graal
[...]En Bretagne, où les Bardes gaulois se maintinrent plus longtemps que partout ailleurs, les cantiques à Marie furent substitués, presque sans transition, aux chants terribles et mystérieux des Druides. Des ballades dialoguées, des poèmes populaires, sur des thèmes religieux, furent le fond de la musique nationale de ce peuple ; chaque ballade bretonne renfermait une invocation à Marie (Myriam s’appelle la Marjolaine chez eux), une pensée chevaleresque ou une haute moralité. Car tout se tient, dans l’ancien système théogonique, pour moraliser le peuple et lui donner le goût d’un bonheur tranquille à sa portée, l’image de la Femme Divine qu’il allait vénérer dans sa pauvre église, le cantique qui faisait le charme de la veillée, et qui était un cours de morale.
Tout lui rappelait ses devoirs envers la Femme.
Tout, dans la vie, avait alors un but : celui de faire connaître les lois de la Nature afin de prendre cette connaissance comme base de la vie sociale.
C’est ainsi que l’origine végétale fut enseignée longtemps et propagée par des chants joyeux qu’on appelait des Noëls, qui fêtaient la Nature et son grand mystère : la naissance du genre humain.
Les Noëls, avec leur teinte arcadienne, c’était le chant des forêts, la poésie riante et champêtre qui respire l’ombre des bois, c’était le chant de la Nature même, le chant du peuple, qui en comprenait alors la signification. La nuit, aux flambeaux, on parcourait la campagne, blanche de neige, en redisant les vieux Noëls qui furent les chants favoris de toutes les provinces de France.
Puis, quand les rigueurs du temps tinrent les gens enfermés au logis, on continua à chanter autour de l’arbre de Noël, mettant ainsi un peu de la forêt chez soi.[...]
Livres de Femmes, Livres de Vérités
Parmi les mensonges historiques les plus connus, il en est un qui prétend nous expliquer la fondation de Marseille, basée sur une légende inventée pour affirmer le droit du Père, 400 ans avant le Droit romain qui a édifié le régime paternel. On raconte que 600 ans avant notre ère, un jeune capitaine grec venu de Phocée, ville ionienne de l’Asie Mineure, avait résolu de franchir le détroit d’Hercule, aujourd’hui détroit de Gibraltar. Après une longue suite de péripéties, une effroyable tempête éclata, qui brisa le navire contre les rochers de la côte. Euxène (c’était le nom du capitaine grec) et son équipage parvinrent, avec beaucoup de peine, à gagner le rivage ; ils abordèrent dans un golfe situé à l’est du Rhône ; le pays voisin était occupé par une tribu de la race des Galles, les Ségobuges. Ce pays leur parut si fertile qu’ils résolurent de s’y établir ; d’ailleurs, les habitants, comme tous les Gaulois, étaient très hospitaliers ; ils furent donc accueillis avec bienveillance par Nann, chef de la tribu, qui même les emmena chez lui à un grand festin qu’il donnait en l’honneur du mariage de sa fille Gyptis.
Une coutume gauloise, ajoute-t-on, voulait que la jeune fille qui devait se marier ne parût qu’à la fin du repas. Tous les prétendants, qui étaient, pour la plupart, des chefs gaulois, se trouvaient réunis au festin, et ce n’est qu’à la fin que la jeune fille paraissait avec une coupe pleine à la main. Après avoir fait le tour de la table, au milieu d’un silence général, elle tendait la coupe au convive qui lui convenait le mieux et qui devenait son époux. Or Nann avait préparé la même cérémonie pour sa fille, et c’est à ce festin qu’il avait invité le jetine capitaine. Quand le repas fut terminé, Gyptis apparut, tenant la coupe traditionnelle à la main. Après avoir hésité plusieurs fois, elle la tendit à Euxène. La stupéfaction fut grande parmi les autres convives, mais Nann respecta le choix de sa fille et lui donna pour dot le golfe où Euxène avait abordé et quelques cantons environnants.
Ravi de cette préférence, Euxène donna à sa femme le nom d’Aristoxène, qui signifie en grec bonne hôtesse.
Deux méthodes seulement ont été considérées jusqu’ici comme pouvant être employées pour arriver à faire l’histoire de l’Évolution : l’Embryologie et la Paléontologie. Comme la Vérité est une, il faut forcément que les mêmes données historiques résultent de ces deux ordres de recherches, il faut que l’Évolution, dans ces trois divisions, aboutisse aux mêmes conclusions par la paléontologie et par l’embryologie.
Si, cependant, nous nous trouvions en face de contradictions apparentes, quelle est, de ces deux sciences, celle à laquelle nous devrions accorder le plus de confiance ? C’est, sans aucun doute, l’Embryologie. Le développement de l’ovule est continu et sans lacunes, les données fournies par la paléontologie sont incomplètes. Il faut donc, en dernier lieu, recourir à la méthode infaillible.
Il est conseillé à ceux qui liront cette nouvelle doctrine d’une grande hardiesse parce qu’elle est d’une grande simplicité, et, en général, à ceux qui se livrent à l’étude, si intéressante, de notre origine, de mettre en pratique, dans cette occasion, la méthode de Descartes, de faire table rase, dans leur entendement, de toutes théories existantes, de se mettre dans la situation d’esprit d’un homme qui n’aurait aucune notion des hypothèses émises sur ce sujet et d’examiner, avec cette liberté d’esprit, les diverses phases traversées par l’embryon pour devenir soit un homme soit un animal quelconque, c’est-à-dire de regarder la Nature telle qu’elle est.
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