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Ce fascicule de moins de 100 pages est une Lumière qui éclaire bien des aspects sur la vie politique actuelle et les « professionnels » qui en vivent.
Rappelons à l’occasion que toute élévation du type humain demande un régime aristocratique. La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect et rend les petits insolents.
L’égalité c’est la fin d’une race, « tous dégénérés », « tous fous », tous égaux dans la bêtise ou dans la bassesse c’est la suppression de la hiérarchie des esprits !
C’est aussi l’audace de l’accusation lancée contre la noblesse de caractère, contre le génie, contre le savoir, contre tout ce qui brille. C’est le courant d’eau qui éteint toutes les lumières, sous prétexte qu’elles éblouissent.
L’ordre de la Table Ronde.
En 516, on fonda un Ordre nouveau, celui de la Table Ronde. Voici ce qu’on raconte :
Le roi Arthus avait installé une table ronde pour tous les chevaliers, pour éviter le haut bout et le bas bout. Tous les chevaliers étaient égaux, ils avaient des qualités reconnues et portaient des armures que l’imagination populaire appela enchantées, parce que leur position élevée leur donnait un prestige surhumain. C’est ainsi que l’on disait que leurs lames aiguës étaient protégées par des fées ; les fées sont quelquefois appelées des nains.
Les chevaliers étaient toujours aimés par une Dame, dont l’amour était un talisman. Aussi la chronique disait-elle qu’ils revenaient toujours victorieux.
Ces récits font le sujet des légendes bretonnes. On y trouve des épopées courtoises se déroulant dans une société civilisée.
Les chevaliers sont mondains, galants, dévoués aux idées de la Dame. C’est ce qui s’est perpétué dans le genre troubadour.
Ils portent les couleurs de leur Dame. La galanterie de cette époque semble quelquefois exagérée dans les actions héroïques.
La devise d’Arthus est : « Je maintiendrai », d’où maintenant (celui qui maintient). Il maintient l’ancienne doctrine, la science antique, et nous allons voir jusqu’où va son audace.
…
La Légende du saint graal
Dans les anciens Mystères, on avait expliqué la loi des sexes, dont les Rose-Croix gardaient le secret.
Mais ce n’était pas seulement une fleur qui représentait le sexe féminin ; c’est aussi un vase, une coupe, un calice, et c’est cette coupe qu’on appelait le Saint Graal.
Il suffit d’annoncer qu’on possède quelque chose de précieux pour que tous essaient de s’en emparer. C’est ce qui nous explique qu’on essaie de prendre ce vase.
On voit tout de suite que c’est de ce symbole sacré que l’Église va s’emparer pour en faire le calice.
Puis, comme ce vase contenait le sang de la femme, il fallut aussi lui faire contenir le sang de l’homme, et c’est alors que des Pères, d’une imbécillité débordante, inventent la légende de Joseph d’Arimathie recueillant le sang de Jésus, coulant de la plaie qu’on lui fait au côté, pour qu’il ait aussi un organe sanglant qu’on puisse opposer à celui de la femme.
Tout cela en attendant que l’hostie, qui est la contrepartie sexuelle de la sécrétion du vase, vienne s’y annexer.
Abordons maintenant la question historique, car il y a toujours de l’histoire au fond des Mystères.
« … Sans vouloir excuser en aucune manière ses crimes, et en les condamnant totalement à nouveau, il faut réaliser que le féminisme en particulier, […], génère des conséquences dramatiques sur l’être humain, comme les esprits les moins obtus peuvent le constater depuis longtemps. »
Monsieur Jean Robin ne connait rien au féminisme, rien à la psychologie masculine et féminine, et encore moins à la Nature humaine.
Du reste, l’histoire de l’hypothèse de Jean Robin est l’histoire de toutes les hypothèses. Un jour, un homme observe, il s’arrête, il regarde, il s’étonne, il cherche, puis il se fait à lui-même une réponse quelconque : c’est une hypothèse.
Elle pourrait être juste, mais elle est, presque toujours, fausse, parce que les lois de la Nature sont cachées, complexe, et que, pour les connaître, il faut de longues études ou une inspiration extraordinaire, éclose, soudain, dans une tête de génie.
Tel n’est pas le cas de Monsieur Robin.
Rappelons aux hommes de mauvaises
foi, aux ignorants, à tous les misogynes, mais aussi aux autres qu’à l’époque
reculée où l’homme n’avait encore pour mœurs que ses instincts, on avait
remarqué combien sa nature le portait à l’opposition, à la contradiction, à la
domination.
C’est pour enrayer ses mauvais instincts que les Mères instituèrent une
discipline élémentaire qui est toujours restée depuis dans la société, et qu’on
désigne encore par les mots « éducation », « convenance », « savoir-vivre », «
manières comme il faut ».
C’est cette retenue des mauvais instincts qui fut d’abord la Religion. La
connaissance que l’on avait des lois qui régissent la nature humaine avait fait comprendre que l’homme doit être discipliné,
« apprivoisé », pourrait-on dire, afin de pouvoir vivre dans la société des
femmes, des enfants et même des autres hommes.
Quelques mots sur l’histoire de la médecine.
Un grand nombre de prétendues découvertes médicales modernes étaient connues de toute antiquité, telle la circulation du sang.
L’hygiène et la médecine étaient enseignées et pratiquées dans les temples. Elles sont représentées par des Déesses telles que Angita qui était adorée par les Marses au bord du lac Fucin et qui opérait des guérisons par l’emploi des simples.
La Déesse Hygie donne son nom à la science qu’elle crée : l’hygiène.
Epioné est celle qui adoucit les maux. On la représente tenant un bâton autour duquel un serpent est enroulé (symbole de l’envahissement de l’homme dans les fonctions de la Femme). C’est de cet emblème qu’on fera le caducée.
De savantes recherches bibliographiques nous ont appris que, plus de huit siècles avant notre ère, les Indiens provoquaient L’anesthésie, sans aucun danger, au moyen d’une préparation de chanvre, cannabis indica, et pratiquaient alors les opérations les plus graves : ouverture des parois abdominales, suture des intestins.
Le Parthénon, magnifique temple élevé sur l’Acropole d’Athènes à la gloire de Minerve, n’est généralement regardé que comme un édifice religieux. Il avait cependant, à côté de l’enseignement qu’on y donnait, une destination plus pratique. C’est là qu’on venait consulter les Asclépiades et c’est là que se faisaient les accouchements. Et le nom même du Parthénon vient de Partus, enfanter.
Dès que l’homme usurpa les fonctions médicales de la femme, il se créa, pour justifier cette usurpation, un passé médical, comme les prêtres s’étaient créé un passé religieux ; les médecins se sont inventé des ancêtres, tel Esculape, dont le nom est une parodie des Asclépiades, nom des femmes-médecins en Grèce ; puis Hippocrate, sur lequel on n’a jamais rien pu savoir.
Au XIVème siècle, les maîtres et les élèves vivaient en camarades. Les étudiants étaient presque tous pauvres. Les professeurs devaient être fort malpropres, car, en 1350, les statuts les obligent à se vêtir convenablement d’une robe violette de bon drap, présentable et qui leur appartient.
Il existait une façon de pratiquer la médecine qui n’était pas faite pour inspirer une grande confiance au public ; aussi, lorsque les rois ou les grands personnages s’adressaient aux médecins libres, ils faisaient contrôler l’avis des uns par les autres et, au lieu d’un médecin, en prenaient un nombre plus ou moins grand, pensant sans doute que l’ignorance multipliée devient la science.
Philippe le Bel avait douze médecins, entre autres un certain Hermingard, qui possédait l’art de deviner les maladies à la simple vue et sans tâter le pouls.
Guillaume de Nangis raconte ainsi la mort de ce roi si bien soigné : « Le roi mourut d’une longue maladie, dont la cause, inconnue aux médecins, fut pour eux et pour beaucoup d’autres le sujet d’une grande surprise et stupeur. »
Dans un moment d’impatience, à la fin de 1393, on les chassa tous de Paris, mais ils revinrent.
En 1397, deux moines augustins, qui se disaient magiciens, offrirent aussi de guérir le roi ; ils lui firent prendre des perles réduites en poudre, ce qui n’eut pas l’effet qu’ils en attendaient, mais un autre qu’ils n’attendaient pas : ils furent décapités en place de Grève. A cette époque, c’est ainsi que les rois payaient leurs médecins.
Pendant que les hommes faisaient ainsi leur médecine, les femmes continuaient à soigner plus sérieusement les malades.
Mais cette concurrence déplaisait aux hommes. En plus d’une ordonnance de 1352 qui interdisait aux femmes d’administrer aucune ancienne médecine, il existait déjà un édit du 11 novembre 1311 qui faisait défense aux femmes d’exercer la chirurgie à Paris sans avoir été examinées par un jury compétent.
Les luttes de la Faculté contre la science libre n’étaient pas toujours suivies de succès ; la population se mettait toujours du côté de ses anciens médecins ; on se méfiait des nouveaux docteurs de l’École.
En 1348, il y eut « une grande mort », une peste noire importée d’Orient. Philippe VI demanda à la Faculté une consultation sur les moyens de combattre le fléau. La Faculté répondit que le fléau remontait à 1348, parce que cette année-là, le 20 mars, il y avait une conjonction des trois planètes supérieures dans le signe du Verseau. Et, au dire d’Aristote (un autre grand docteur), la conjonction de Saturne et de Jupiter suffit déjà pour produire la dépopulation des États.
Pendant ce temps-là, les malades mouraient, et les femmes étaient exclues des Facultés où on discutait de tout cela sérieusement.
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