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Merci Edwig,

Il risque quand même d’être dur d’atteindre cette dimension de coopération.
La première coopération n’est-elle pas celle qu’on entretient vis-à-vis de soi même ?
La seconde celle qu’on a avec l’environnement prodiguant les ressources vitales dont nous avons tous besoin ?

Comme nous avons si bien réussi à accaparer le monde à nos desseins jamais satisfaits, et qu’une frange de la population s’appuie sur cette exploitation pour vivre comme des rois, le travail que vous évoquez ne va pas faire beaucoup d’émules.

Je vais pourtant dans ce sens aussi, mais les contraintes sont telles que pour les abattre, c’est une remise en question complète qu’il faut entamer, individuellement... Et il n’est même pas sûr que cela soit couronné de succès, avec l’esprit régnant actuellement : tout, toujours plus, tout de suite ! Plus les offensives tendant à mettre tout le monde à contribution, dans la poursuite d’idéaux relevant, à mon sens, de pathologies intellectuelles. On les voit bien les effets pernicieux, mais bizarrement, les causes ne cessent pas.

Bien à vous Edwig

Ceci dit, quelle situation ne connait pas d’aléas ? Et chacun est à même d’y jouer son rôle. Malheureusement, le rapport que nous entretenons avec nos habitudes dites civilisées a tendance à nous mener à des impasses pouvant s’avérer néfastes.

Je suis sûr qu’erwanet vis-à-vis d’une situation complexe s’en tirera haut la main, tout comme pyrathome. Seulement, ils n’auront pas la même manière de procéder puisque chacun a la sienne propre.

Par contre, en contribuant à la marche d’UNE collectivité, cela implique des dissensions parfois insolubles en raison de positionnement diamétralement opposé.
Et on aboutit donc à des prises de becs entre antis et pros ceci ou cela... Comme la réalité est prodigue en évènements, il n’y a pas de fin aux escarmouches.

"sans capital il n’y a pas de travail" dit erwanet. J’ajouterai sans base matérielle ou ressources, il n’y a pas d’activité. Une illustration ? Là où existe des ressources, la vie peut croître (principe de la chaîne alimentaire). En leur absence, ça devient plus compliqué, pour ne pas dire impossible.

Alors le système, c’est bien beau, mais ça ne remplace pas le tangible, les matières premières et tout ce dont il a besoin pour exister. Quand donc nous parviendrons à nous entendre autour de ce thème essentiel, peut-être que la tournure genérale des choses aura déjà pris un tour nous désavantageant.

Et il sera bien temps de se mettre d’accord pour retrouver notre assiette dans un environnement devenu inhospitalier, voir invivable...

L’avenir, ce grand inconnu, nous le dira !

Foin de passe d’arme stérile...

À trop se préoccuper d’autrui ou de la situation générale, on en oublie qu’il existe un rapport entre chaque individu et la réalité directe et immédiate.

Comme de surcroît chacun assume légitimement ses choix, on en arrive à des échanges peu constructifs (c’est même un euphémisme) qui font d’autant plus perdre la neutralité attentive et l’intégrité dont chacun peut se prévaloir. Grosso modo, il vaut mieux SOI MÊME s’apporter la contradiction, plutôt que vouloir faire changer d’avis quelqu’un qui ne partage pas la même vision des choses. Ça n’a jamais marché, ça ne marche pas et ça ne marchera jamais.

Au moins les échanges entre erwanet et pyrathome ont ceci d’instructif qu’ils montrent combien est présomptueuse la propension à vouloir faire partager ses vues à une tierce personne.

Et qu’est-ce qui est cohérent ? Nos aspirations ?

Ou notre cohérence vis-à-vis du nécessaire réalisme à assumer pour rester en phase avec le contexte où nous vivons ?

Moi, (moi ! présomptuteux va !) disparaître, je préfère m’y préparer que sombrer dans des considérations démentes, démesurées ou hors de .

Si en plus ça tient compte de l’intérêt premier que représente à mes yeux l’équilibre vital, je crèverais peut-être plus heureux qu’en détériorant le milieu où nous vivons.

Qu’en pensez-vous ?

L’origine du vieillissement ?

Je ne suis pas chercheur, mais je pense qu’étant soumis au mouvement cyclique de la planète, comme toute chose, nous ne pouvons faire autrement que subir les effets que cela occasionne. Et entre autres, le vieillissement.

Après, au niveau cellulaire, je ne sais rien de tout ça. Mais ai-je vraiment besoin de le savoir puisque ceci s’impose à moi ? Si en plus cela occasionne des vélléités d’échapper à cette réalité, je m’en détache ouvertement.

Nous avons déjà commis suffisamment de dégâts ici bas pour ne pas en plus instrumentaliser nos existences aux fins de recherche sur la vie éternelle.

En outre, une des rares choses qui à notre échelle paraît éternelle, c’est le cycle rythmant l’existence... Comme il est un effet physique dépassant de loin ces prétendues applications humaines puisqu’il est une résultante du mouvement planétaire, et plus largement du mouvement universel, je vois mal comment nous pourrions le reproduire à notre prétendu "avantage".

Comme dit Arsene Icke, bande de bouffons, j’ajouterai idéalistes blasés de tout et ne percevant plus la valeur de la vie tenue entre ses deux moments clés : son apparition et sa disparition ! Quant à la nécessité du cycle, je n’en parle même pas, elle est au delà de leur compréhension.