• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de Étirév

sur Le vrai message des évangiles - Dialogue avec Marie Balmary


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Étirév 7 mai 10:59

Ce ne fut que l’an 325 que la secte catholique, qui avait complètement dénaturé le Christianisme depuis Paul, s’installa en maîtresse à Rome
Sur la fin du IIème siècle, l’Eglise masculiniste commença à prendre forme. Les nouveaux Chrétiens commencèrent alors à ne connaître que quatre Evangiles, qu’ils déclarèrent canoniques à l’exclusion des autres.
Les Evangiles rejetés restèrent entre les mains des fidèles furent regardés par la suite avec la même vénération qu’auparavant. Mais tout le parti masculiniste forma corps et, dans le IIIème siècle, établit le canon des Evangiles que l’on allait imposer. Ainsi, tous les ouvrages qui avaient eu pour auteurs les premiers chrétiens, si respectés de la primitive Eglise, ne furent plus regardés que comme les œuvres de l’imposture et de l’erreur. Les nouveaux Chrétiens rejetaient avec mépris les ouvrages des premiers Apôtres qu’ils avaient audacieusement plagiés. De plus, ils publiaient quantité d’historiettes plus ou moins obscènes et qu’ils attribuaient aux premiers Apôtres.
L’histoire racontée dans les nouveaux Evangiles n’est qu’un tissu de rêveries, d’insanités, d’impostures qu’on nous donne comme des miracles. Ce qu’on nous montre comme émané d’un Dieu, c’est la violation des lois de la Nature. Or, si un Dieu a fait la Nature suivant les lois qu’il a voulu lui assigner, ce n’est pas prouver sa puissance que de le montrer occupé à déroger à ces lois qu’il aurait faites lui-même. Ce qui aurait pu prouver sa Divinité, c’eût été d’expliquer aux hommes ignorants ces loi qu’ils ne comprennent pas. Pour sauver l’humanité, il faut lui donner la science, non le spectacle des choses surnaturelles, irréelles, ce qui n’a jamais été, du reste, que le fait des fous qui sont en même temps des imposteurs.
Le peu de valeur historique de la légende dite chrétienne se démontre par le merveilleux dont elle est entourée, les miracles dont elle est émaillée. Jamais un fait réellement historique ne se présente dans de telles conditions ; l’extrême fantaisie est le système de ceux qui inventent. L’imagination étant leur seule base, il n’y a pas concordance entre les récits des divers auteurs.
Si les quatre Évangiles canoniques relataient un fait historique, il n’y aurait pas entre eux des divergences, des contradictions ; le fait serait le même dans tous les récits. Ainsi, l’inscription sur la croix, si elle avait réellement existé, serait relatée par tous de la même façon, tous l’auraient copiée textuellement ; or, dans Matthieu (27, 37), il y a : « Celui-ci est Jésus, le Roi des Juifs. »
Dans Marc (15, 26), il y a : « Le Roi des Juifs. »
Dans Luc (23, 38) : « Celui-ci est le Roi des Juifs » (Luc ne dit pas Jésus).
Dans Jean (19,19) : « Jésus le Nazaréen, le Roi des Juifs. »
« Ces erreurs, dit Blaise Pascal, prouvent que les Evangélistes ne se sont pas entendus pour nous tromper. »
NB : Il manque à l’histoire des religions un grand chapitre : celui qui doit être consacré à l’origine réelle du Christianisme.
Cette science n’existe pas. Les vraies origines chrétiennes sont inconnues, et les Eglises diverses qui se rallient à ce titre ne désirent pas qu’on les connaisse.
L’histoire réelle du Christianisme n’a rien de commun avec le récit qui nous a été donné sous le nom de Nouveau Testament.
Derrière ce Livre, caché par lui, est l’histoire d’un mouvement de rénovation sociale, grandiose, extraordinaire, d’une haute portée, qui brilla sur le monde pendant deux ou trois siècles, mais qui fut renversé, dénaturé et caché par des faussaires qui en firent une caricature grotesque et voulurent avec cela dominer le monde.
Dans ce vaste réseau d’intrigues, que nous démasquons, presque toutes les personnalités ont été dénaturées. Le mensonge a triomphé et la réalité a disparu sous l’amas d’absurdités qu’on lui a substituées.
La science religieuse des falsificateurs n’a été qu’une collection de mystères, jamais expliqués clairement, mais remplis de sous-entendus et de malentendus, de paraboles obscures, de rapprochements de termes sans signification, de jeux de mots pour les foules avides d’erreurs.
Il y a cependant, sous ce fatras, quelque chose de grand à étudier.
C’est à cette étude que nous consacrons ce LIEN.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès