Une Assemblée Générale, par définition, réunit tout le monde. Après ça, il peut y avoir des réunions thématiques, non pas "interdit aux X ou Y", mais "intéressant les gens concernés par telle situation". Des associations féminines ont toujours existé, ainsi que des associations des personnes de telle origine. Le problème est de systématiquement tout idéologiser en transposant des concepts à tout va : oppresseur vs opprimés, racisme, discrimination, etc. [ce n’est pas le cas dans le cadre du présent débat, mais dans un autre débat, un intervenant a parlé de racisme anti-riches].
@Claudec Lorsqu’une proportion croissante des revenus est thésaurisé au sommet, il y en a de moins en moins qui ruisselle vers la base. Les revenus des plus riches sont en grande part réinvestis en actions, enrichissant d’autres riches sans retour vers l’économie vraie.
On peut résumer simplement la situation en relevant qu’une part croissante du prix de vente va vers la rémunération du capital, alors que la part de rémunération du travail diminue. (source OCDE : "La part du travail dans le revenu national a globalement baissé dans la plupart des pays de l’OCDE3, sa valeur médiane étant passée de 66.1 % au début des années 90 à 61.7 % à la fin des années 2000")
Il y a en effet une différence fondamentale entre l’écart moyen au niveau national (ou mondial) entre le salaire des hommes et le salaires des femmes, toutes professions et tous horaires confondus, et l’écart à qualification et travail égal. L’enquête évoquée dans la vidéo montre que même dans ce cas, il peut exister statistiquement des différences de comportements créant un écart de "productivité" (rapidité, intensité, stratégies...). La nature de ces écarts dépend de la profession et du type d’activité, et aussi du mode de rétribution (plutôt sur des critères quantitatifs souvent). Évidemment cela ne se transpose pas aux cas individuels, il s’agit d’une résultante sur l’ensemble d’un groupe.