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MYRIAM
Myriam, c’est la grande femme dont le nom brille dans l’histoire du peuple d’Israël, comme une resplendissante lumière qui éclaire plus de dix siècles ; c’est elle qui est l’auteur d’un livre de science, le Sépher, qui servira à faire le premier Livre de la Bible, la Genèse, qui en sera la caricature (une Père-version).
C’est la grande prophétesse dont on fera une sœur de Moïse, quand on inventera Moïse pour la cacher, ne pouvant pas la supprimer tout à fait.
Mais que de contradictions dans cette histoire, conséquence naturelle du mensonge !
Ainsi, d’abord, pour les uns elle est la sœur d’Aaron, pour d’autres elle est sa femme. Et, en effet, il est formellement dit qu’Aaron est le « sacrificateur » de Mocé. Ce mot, si nous voulions lui donner une signification moderne, ne pourrait être rendu que par le mot « amant ». Du reste, quel homme aurait joué un si grand rôle auprès d’une femme s’il n’avait été plus que son frère ?
Il faut se rappeler, du reste, que dans les temps gynécocratiques, la femme appelait « frère » celui que dans les temps modernes elle appelle son « mari ».
Le nom de Myriam servit, dans l’antiquité, à former différents mots se rapportant à son œuvre et à sa grande action dans le monde de son époque. C’est ainsi que de Myriam on fait mystique, qui veut dire « initié à la doctrine cachée ». Ce mot, qui est d’abord un titre glorieux, deviendra, pour les adversaires de la Vérité, une épithète avilissante. Cependant, les doctrines successives s’en emparèrent, et nous verrons ce mot servir alors à désigner toutes sortes d’erreurs.
Mais, primitivement, la mystagogie égyptienne, c’est le « mystère de la Femme » divulgué dans le Sépher, et cela crée une époque si brillante que ce mot sert à donner un nom nouveau au pays : Misraïm.
Mais il fallut cacher la doctrine pour éviter la colère des hommes ; alors de mystique on fit mystère (en grec, mustêrion viendra de mustes, muein, serrer, fermer).
Il fallut se taire sur les lois de la Nature dont on ne pouvait plus parler sans danger. C’est pourquoi on fit, de cette même racine, le mot mutisme, d’où muet (mutus latin).
Mais cette lutte créait une solidarité entre les persécutés, ce qui fit dériver le mot mutualité du mot mutisme.
La lutte s’étendant et devenant universelle, on créa des armées, et les défenseurs de Myriam furent appelés Myria (dix mille). Ce sont « les armées d’Israël ».
Mais les adversaires aussi créaient des mots, ou, du moins, donnaient une signification tout autre aux vocables déjà existants. C’est ainsi que, cherchant à couvrir de ridicule tout ce qui venait de la femme et dévoilait des vérités gênantes, on fit de mystique le mot mystification. Et, en face des « initiés » qui gardaient la connaissance des lois de la Nature, apparurent les « mystificateurs » qui leur donnaient une signification renversée.
Les femmes étaient considérées comme ayant échappé au déluge allégorique (l’eau, symbole de l’ignorance et de l’erreur, éteint l’Esprit représenté par le feu). On montrait les Déesses planant au-dessus des eaux ; Myriam, comme Aphrodite, sortait de l’onde amère, était figurée comme « sauvée des eaux ».
La légende représente Marie l’Égyptienne traversant le Nil en marchant sur les eaux. Catulle Mendès, rappelant cette légende, appelle Myriam, dans une indiscrétion de poète, « Madame Dieu ».
L’évolution des idées nous montre, plus tard, Moïse marchant sur les eaux, et nous voyons cette même idée introduite dans la vie de Jésus.
Quand l’homme prend ainsi la place de la Déesse, que devient la Femme ?
Elle est mystifiée, et alors, pendant qu’on donne à l’homme le rôle de la Femme, on donne à la Femme le rôle de l’homme pour la narguer, c’est ainsi qu’on donne à Myriam, le jour de sa fête, le 1er avril, un poisson (le poisson d’avril), symbole de l’homme dans l’eau (les eaux de l’ignorance et de l’erreur).
Si, dans la légende écrite par Philon, on fait de Moïse un enfant « sauvé des eaux », c’est pour rappeler ce symbolisme.
Du reste, tous les grands hommes étaient présentés comme « sauvés des eaux » : tels sont Romulus, Cyrus, Œdipe. Le panier d’osier de Moïse, c’est la corbeille de roseaux dans laquelle le jeune Horus flotte au milieu des fleurs de lotus.
La lettre M, première du nom de Myriam, est une lettre mystique, sacrée dans toutes les langues orientales et occidentales de l’antiquité.
Quand on fit surgir Myriam de l’onde, cette lettre servit de glyphe pour représenter les ondes.
C’est la lettre initiale du mot grec Métis ou sagesse divine, de Mimra, le Verbe ou Logos (d’où le Memrah de Haveh), de Mâyâ, la Mère ; en Egypte Mout, en Grèce Minerve, de Myrrha, la mère du Logos chrétien.
NB : La Reine Daud (« Roi David ») ne fut pas seule à fonder les Mystères de Jérusalem, Institution secrète qui devait se propager jusqu’à nous à travers la Franc-Maçonnerie. Elle eut deux collaboratrices : deux Reines-Mages, ou Magiciennes qui, avec, elle, formèrent le Triptyque sacré que les trois points de l’Ordre ont représenté depuis. L’une est Balkis, reine d’Ethiopie (appelée la reine de Saba), l’autre est une reine de Tyr, que l’on a cachée derrière le nom d’Hiram. Le nom « Hiram » doit se lire de droite à gauche comme lisent les Hébreux et non de gauche à droite suivant l’usage des Européens : Hiram alors devient Myriam ou plutôt Maria. Le heth « H » final en hébreu se prononce A.
La Franc-Maçonnerie moderne ou « Maçonnerie spéculative », née aux XVIIIème siècle, est le produit corrompu ou « Voie substituée » et d’origine anglo-saxonne de cette « tige » ancienne et respectable ou « Maçonnerie Opérative », et l’origine de tout le pseudo-féminisme contemporain.
LIEN
Les limites de la pensée… artificielle.
« Quelle que soit la puissance d’un ordinateur, si l’on y entre des paramètres vaseux, il en sortira des données merdiques. » (S. Hawking)
BLOG
Avant de parler de racines chrétiennes, il faut d’abord connaître l’histoire et les origines du Christianisme.
Rappelons qu’il manque à l’histoire des religions un grand chapitre : celui qui doit être consacré à l’origine réelle du Christianisme.
Cette science n’existe pas. Les vraies origines chrétiennes sont inconnues, et les Eglises diverses qui se rallient à ce titre ne désirent pas qu’on les connaisse.
René Guénon nous rappelle « l’obscurité presque impénétrable qui entoure tout ce qui se rapporte aux origines et aux premiers temps du Christianisme, obscurité telle que, si l’on y réfléchit bien, ajoute-t-il, paraît ne pas pouvoir être simplement accidentelle et avoir été expressément voulue » (Aperçu sur l’ésotérisme chrétien).
L’histoire réelle du Christianisme n’a rien de commun avec le récit qui nous a été donné sous le nom de Nouveau Testament.
Derrière ce Livre, caché par lui, est l’histoire d’un mouvement de rénovation sociale, grandiose, extraordinaire, d’une haute portée, qui brilla sur le monde pendant deux ou trois siècles, mais qui fut renversé, dénaturé et caché par des faussaires qui en firent une caricature grotesque et voulurent avec cela dominer le monde.
Dans ce vaste réseau d’intrigues, que nous allons démasquer, presque toutes les personnalités ont été dénaturées. Le mensonge a triomphé et la réalité a disparu sous l’amas d’absurdités qu’on lui a substituées.
La science religieuse des falsificateurs n’a été qu’une collection de mystères, jamais expliqués clairement, mais remplis de sous-entendus et de malentendus, de paraboles obscures, de rapprochements de termes sans signification, de jeux de mots pour les foules avides d’erreurs.
Il y a cependant, sous ce fatras, quelque chose de grand à étudier.
C’est à cette étude que nous consacrons ce LIEN.
La symbolique primitive de la plume semble liée à la notion d’équilibre intérieur, elle-même indissociable de la conscience du sacré. L’une des clés de cette plénitude se trouve dans le nom des prêtresses qui, à Delphes, remplissaient les devoir du culte : elles se nommaient « Abeilles ». Abeilles, parce qu’elles étaient nées de la décomposition d’un gigantesque taureau ; Abeilles, parce qu’elles avaient transformé la pourriture en pureté en créant un miel incorruptible.
L’ensemble des traits empruntés à toutes les traditions culturelles dénote que, partout, l’abeille apparait essentiellement comme douée d’une nature ignée, c’est un être de feu. Elle représente les prêtresses du Temple, les Pythonisses, les âmes pures des initiés, l’Esprit, la Parole ; elle purifie par le feu et elle nourrit par le miel ; elle brûle par son dard et illumine par son éclat.
Un texte juridique moyen-gallois dit que « la noblesse des abeilles vient du paradis et c’est à cause du péché de l’homme qu’elles vinrent de là ; Dieu répandit sa grâce sur elles et c’est à cause de cela qu’on ne peut chanter la messe sans la cire ». Le gallois « cwyraidd », de « cwyr » (cire), signifie parfait, accompli, et l’irlandais moderne « céir-bheach », littéralement « cire d’abeille », désigne aussi la perfection.
Le symbolisme de l’abeille évoque donc chez les Celtes comme ailleurs les notions d’immortalité et de sagesse de l’âme.
Par son miel et son dard, l’abeille est considérée comme l’emblème du Christ :
d’un côté, sa douceur et sa miséricorde ; et de l’autre, l’exercice de sa justice en tant que Christ-juge.
NB : La Justice des Abeilles
Après la fécondation des reines, si le ciel reste clair et l’air chaud, si le pollen et le nectar abondent dans les fleurs, les ouvrières, par une sorte d’indulgence oublieuse, ou peut-être par une prévoyance excessive, tolèrent quelques temps encore la présence importune et ruineuse des mâles. Ceux-ci se conduisent dans la ruche comme les prétendants de Pénélope dans la maison d’Ulysse. Ils y mènent, en faisant carrousse et chère lie, une oisive existence d’amants honoraires, prodigues et indélicats : satisfaits, ventrus, encombrant les allées, obstruant les passages, embarrassant le travail, bousculant, bousculés, ahuris, importants, tout gonflés d’un mépris étourdi et sans malice, mais méprisés avec intelligence et arrière-pensée, inconscients de l’exaspération qui s’accumule et du destin qui les attend. Ils choisissent pour y sommeiller à l’aise le coin le plus tiède de la demeure, se lèvent nonchalamment pour aller humer à même les cellules ouvertes le miel le plus parfumé, et souillent de leurs excréments les rayons qu’ils fréquentent. Les patientes ouvrières regardent l’avenir et réparent les dégâts, en silence. De midi à trois heures, quand la campagne bleuie tremble de lassitude heureuse sous le regard invincible d’un soleil de juillet ou d’août, ils paraissent sur le seuil. Ils font un bruit terrible, écartent les sentinelles, renversent les ventileuses, culbutent les ouvrières qui reviennent chargées de leur humble butin. Ils ont l’allure affairée, extravagante et intolérante de dieux indispensables qui sortent en tumulte vers quelque grand dessein ignoré du vulgaire. Ils affrontent l’espace, glorieux, irrésistible, et ils vont tranquillement se poser sur les fleurs les plus voisines où ils s’endorment jusqu’à ce que la fraîcheur de l’après-midi les réveillent. Alors ils regagnent la ruche dans le même tourbillon impérieux, et, toujours débordant du même grand dessein intransigeant, ils courent aux celliers, plongent la tête jusqu’au cou dans les cuves de miel, s’enflent comme des amphores pour réparer leurs forces épuisées, et regagnent à pas alourdis le bon sommeil sans rêve et sans soucis qui les recueille jusqu’au prochain repas.
Mais la patience des abeilles n’est pas égale à celle des hommes. Un matin, un mot d’ordre attendu circule par la ruche. On ne sait qui le donne ; il émane tout à coup de l’indignation froide et raisonnée des travailleuses, et selon le génie de la république unanime, aussitôt prononcé, il emplit tous les cœurs. Une partie du peuple renonce au butinage pour se consacrer aujourd’hui à l’œuvre de justice. Les gros oisifs endormis en grappes insoucieuses sur les murailles mellifères sont brusquement tirés de leur sommeil par une armée de vierges irritées. Ils se réveillent, béats et incertains, ils n’en croient par leurs yeux, et leur étonnement a peine à se faire jour à travers leur paresse comme un rayon de lune à travers l’eau d’un marécage. Ils s’imaginent qu’ils sont victimes d’une erreur, regardent autour d’eux avec stupéfaction, et, l’idée-mère de leur vie se ranimant d’abord en leurs cerveaux épais, ils font un pas vers les cuves à miel pour s’y réconforter. Mais il n’est plus, le temps du miel de mai, du vin-fleur des tilleuls, de la franche ambroisie de la sauge, du serpolet, du trèfle blanc, des marjolaines. Avant qu’il se soit rendu compte de l’effondrement inouï de tout son destin plantureux, dans le bouleversement des lois heureuses de la cité, chacun des parasites effarés est assailli par trois ou quatre justicières… (M. Maeterlinck, La vie des abeilles, Prix Nobel de Littérature 1911)
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Par les révoltes et les massacres, on n’arrive jamais à quoi que ce soit. Très peu de temps après, c’est encore pire. Après chaque révolution, ce sont les mêmes désordres, les mêmes malhonnêtetés, les mêmes gaspillages, les mêmes injustices… Les victimes et les bourreaux ont changé de camp, mais il y a toujours des victimes et des bourreaux. Alors où est le progrès ?
Ce ne sont pas les transformations extérieures qui produiront les véritables améliorations. C’est LA MENTALITÉ HUMAINE qu’on doit changer, c’est là qu’il faut faire la révolution.
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