Sauf qu’il y en a un bon paquet qui croissent en intensité ce qui les rend bien plus destructeurs.. (et les assureurs en savent quelque chose)
C’est ça l’info essentielle à retenir. Ils sont bien plus destructeurs.
Entre différents paramètres, le mieux pour mesurer la puissance de destruction d’un ouragan est le millibar (mb anglo-saxon) qui est la même chose l’hectopascal francophone (hPa). Plus la pression est basse, plus l’ouragan est en puissance, comme sur un baromètre. Après, c’est dévastateur aussi selon l’endroit où ça se passe, la largeur du disque, la vitesse des vents et le rythme des rafales, la pluie, qui joue beaucoup.
Sur NOAA, l’ouragan le plus puissant recensé de l’année 2024 est Milton : 901 mb
En aussi puissant ou plus ces dernières années :
2023:Mawar 891, Bolaven 897
2022 : rien à ce niveau
2021 : Surigae 882
2020 : Amphan 901
2019 : Fani 900, Wutip 895, Hagibis 890, Halong 888
Sur les 45 dernières années, le record de puissance en Atlantique Nord (Est Amérique du Nord + centrale), c’est Wilma, 882 mb, en 2005. Sinon, les records mondiaux de puissance, en dessous de 890 mb, c’est toujours le Pacifique Ouest qui les détient, (façade Chine + Japon + Indonésie).
(WP = Ouest Pacific, EP = East Pacific, coté Califormie et plus bas, NA : North Atlantic : Amérique Nord côté Est + Caraïbes)
Donc sur les 45 dernières années, hormis un changement de répartition géographique et l’effet wouah parce vous découvrez ça chez vous les Occidentaux qui faites plein d’images et de blablas :
- pas de montée en nombre d’ouragans,
- pas de changement dans les répartitions de catégories de forces,
- pas de montée en puissance, les niveaux records plus anciens sont en décrue.
Dame Nature (Maman Gaïa), m’a téléphoné et m’a dit qu’elle fait ce qu’elle peut mais qu’elle n’est plus toute jeune non plus (plus tant sexy) et a de l’expérience : elle a peut-être installé un système à bilame dans la machine à refroidir les océans, parce que si les ouragans montent indéfiniment avec la température, il ne va plus rester grand chose des écosystèmes terrestres.
C’est de la simple vérification que vous pouvez faire par vous même avec les tableaux à partir de tous les ouragans détaillés sur cette même page qui ont existé en 2024. Et c’est à travail constant, le NOAAA le fait chaque année.
Vous savez vérifier. Ou pas. C’est tout. Et ce n’est pas la capacité qui vous manque, mais la résistance cognitive qui vous l’empêche. J’en reste là de mon côté.
Si vous ne savez plus lire un graphique vous même, d’autant plus qu’il est simple, c’est stérile, en effet.
Si vous croyez en la Sainte Science, vous devez savoir que la première nécessité, c’est la rigueur. Mais si vous même ne pouvez plus exercer aucune rigueur pour bien lire quelques données présentées, et celles ci sont facilement compréhensibles, en effet, il reste l’idolâtrie avec les blablas à manger.
Aux Etats-Unis, où vos articles font focus, oui, ça monte. C’est là aussi qu’il y a CNN, Fox News, où sont braqués BFMTV et LCI. Mais en Extrême Orient ça baisse. Le monde ne se réduit pas aux Etats-Unis si ? Vous avez la casquette MAGA maintenant ? Oui, un ouragan, ça fait du mal, et plus c’est fort, plus ça fait mal, ils ne datent pas du réchauffement climatique.
Ici, pris de la page du NOAA que je vous ai mis en lien : https://www.ncei.noaa.gov/monitoring-content/sotc/tropical-cyclones/2024/13/GL_season_202413.png Graphique du milieu, au global : les colonnes du bas en bleu foncé sont les ouragans de la catégorie des plus intenses. Ils existaient déjà en 1980, sont là en 2024, ni plus ni moins dans la durée par rapport à la ligne du médian. Tableau en dessous, global toujours : ACE, c’est un indice qui calcule l’énergie globale des ouragans, comprenant la force, la fréquence et la durée des ouragans. Vous voyez vous même que de 1980 à 2024, les cycles restent sur le même médian.
Entre les blablas, même à la tonne et les données : ce sont les données qu’il faut regarder.
Oui, les ouragans montent sur la façade Est de l’Amérique du nord + centrale, ils diminuent sur la façade chinoise + Japon. C’est renseigné dans le détail et en synthèse sur la page du NOAAA. Les répartitions changent, mais le global est constant. Alors vous avez peut-être plus d’affection pour les Tasuniens que les Chinois. Mais la question n’est pas là.