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    Étirév 12 novembre 2019 09:45

    A l’époque reculée où l’homme n’avait encore pour mœurs que ses instincts, on avait remarqué combien sa nature le portait à l’opposition, à la contradiction, à la domination.
    C’est pour enrayer ses mauvais instincts que les Mères instituèrent une discipline élémentaire qui est toujours restée depuis dans la société, et qu’on désigne encore par les mots « éducation », « convenance », « savoir-vivre », «  manières comme il faut ».
    C’est cette retenue des mauvais instincts qui fut d’abord la Religion. La connaissance que l’on avait des lois qui régissent la nature humaine avait fait comprendre que l’homme doit être discipliné, « apprivoisé », pourrait-on dire, afin de pouvoir vivre dans la société des femmes, des enfants et même des autres hommes.
    Une lutte entre son instinct et sa raison :

    L’homme qui veut marcher droit dans la vie est condamné à lutter avec lui-même pour vaincre l’instinct du Mal, qui sans cela l’envahirait. Il a, pour le guider dans cette lutte, la conscience, qui l’avertit très clairement qu’il fait mal quand il obéit aux impulsions provoquées en lui par la régression cérébrale.

    Il sent, tout aussi sûrement, qu’il fait bien lorsqu’il obéit aux impulsions primitives qui le ramènent à la droiture, à la vérité, à la raison. La satisfaction qu’il en éprouve l’avertit qu’il a bien fait.

    Mais pour obéir à cette impulsion première, il faut vaincre la sexualité. L’homme doit donc être en lutte continuelle avec lui-même et, suivant l’expression d’un philosophe, « faire remonter tout son sexe dans son cerveau ».

    C’est pour atteindre ce résultat que, dans une antiquité lointaine, on avait formulé un code de morale qui fut la véritable base des grandes religions primitives. Ainsi on avait su appliquer à la vie pratique les conclusions de la science.

    Nous retrouvons, du reste, tout ce fonds antique disséminé dans les prescriptions des moralistes de tous les temps et de tous les pays, qui n’ont fait que les propager sans y rien ajouter, si ce ne sont quelques altérations, quelques erreurs.

    L’homme lui-même comprit qu’il fallait lutter, sa raison, quand elle reprenait son empire, lui dictait des lois qui devaient le maintenir dans la droiture primitive, ou l’y ramener.

    Victor Hugo, qui comprenait la nature, a dît, très justement : « Ceux qui vivent cesont ceux qui luttent.  »



  • 2 votes
    Étirév 8 novembre 2019 10:54

    M. J.R.R. Tolkien a mis, dans son Œuvre, et sous l’aspect de l’allégorie, néanmoins d’une grande beauté, la véritable Histoire de l’Humanité.

    À propos des Elfes.

    Il y a bien longtemps, le « déluge de Ram », ce grand mouvement qui venait de se produire dans le monde celtique était la conséquence fatale de la psychologie masculine, le résultat de la crise de l’adolescence qui se produisait partout et jetait dans l’humanité un ferment de révolte contre les contraintes imposées par l’autorité maternelle. Les hommes menèrent, dès lors, une vie vagabonde, cherchant à s’emparer des femmes, à les violenter, à les asservir, ils volaient leurs biens, détruisaient leurs constructions.

    C’est ce Ram celtique que les Hindous appellent Râma, c’est lui que le Tibet, la Chine, le Japon et les immenses régions du Nord de l’Asie honorent sous le nom de Lama. Il est connu sous le nom de Fo, de Pa, de Pa-pa (monarque paternel) ou de Pa-si-pa (Père des pères). C’est lui qu’en Perse on a appelé Giam-Shyd et dont on a fait le premier monarque du monde.

    Précisons, à propos de ce grand perturbateur Le mot Ramadan vient de lui.

    Les Alfes ou plutôt Elfes représentaient les forces spirituelles de la Nature en même temps que les bons Génies. C’est un des noms qui avaient été donnés aux anciennes Faës (Fée, qui en latin a fait Fæmina) : ce mot va devenir faraï ou pharaï, parler, et c’est de ce mot que les Egyptiens feront le mot Pharaon (l’inspiré qui parle).

    Par ironie, on représenta l’esprit masculin sous la forme de l’animal le plus lourd et de Elf on fit Eléphant.

    Nous retrouvons chez les Scandinaves la légende des démons, les hommes méchants, sous la forme des Elfes noirs (les mauvais esprits), rois des enfers. Ce sont des espèces de Vulcains célèbres par leur habileté à travailler les métaux. Quoique méchants, ces hommes sont les fondateurs de l’industrie. L’homme révolté contre la Femme, c’est Loki, le démon scandinave. Il est rusé et méchant, c’est le père du mensonge, le serpent immense qui entoure la terre. La Femme Divine meurt percée d’une flèche que lui lance Loki ; les Déesses et toute la Nature furent plongées dans le deuil après ce meurtre.

    Une autre légende scandinave nous montre la Femme vaincue dans Héla descendant dans l’empire des ombres (le monde de la domination masculine). C’est un lieu souterrain où les femmes attendent la résurrection et les hommes le Jugement dernier, c’est-à-dire le jugement de la Femme, le jour de son assomption qui doit fatalement arriver. Les Elfes, génies féminins, sont des anges vaincus, ou déchus, mais qui ne sont pas tombés jusqu’aux enfers, c’est-à-dire qui ne subissent pas le tourment moral des hommes pervertis. Les femmes, en effet, perdent leur rang dans la société, mais ne perdent pas leurs qualités naturelles, ni la sérénité qui en est la conséquence. Elles n’ont que des souffrances sociales des humiliations.

    La femme, sans moyens de défense, sans armes pour la lutte contre l’homme, imagine pour l’arrêter dans le mal de saintes ruses, des menaces pour agir sur son esprit faible.

    Labelle histoire des Ents



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    Étirév 7 novembre 2019 11:15

    Toute la mythologie faite par les grecs avait pour but de cacher le rôle de la femme et de mettre l’homme partout.

    Rappelons que Hemœra est une Déesse dont le nom et l’histoire remplissaient l’Europe, et qui joua un grand rôle en Grèce et particulièrement dans l’ancienne Achaïe.

    La mythologie c’est l’histoire primitive masculinisée.

    Le nom d’Hemœra masculinisé est devenu Homère. Fabre d’Olivet nous apprend ceci :

    « Le nom d’Homère n’est pas grec d’origine et n’a point signifié, comme on l’a dit, aveugle. La lettre initiale O n’est point une négation, mais un article (ho) ajouté au mot phénicien mœra, qui signifie au propre un foyer de lumière et au figuré un Maître, un Docteur  » (Vers dorés, p. 73).

    Mais le mot mœra est féminin, et c’est l’article féminin he (la) qui le précédait. Ce nom alors était Hemœra.

    Il est facile de comprendre comment le nom fut altéré : en voulant le masculiniser, on remplaça l’article féminin He par l’article masculin Ho, et Hemœra devint alors Homeros. Ce fut tout simplement un changement de genre pour consacrer un changement de sexe. Donc, c’est par antithèse que de mœra, lumière, voyance, on fait d’Homère un aveugle.

    La mythologie c’est l’histoire primitive masculinisée.

    LaGrèce antique



  • 2 votes
    Étirév 5 novembre 2019 16:06

    « Lilian Thuram parle de racisme, de la police et de la stigmatisation des musulmans ».

    Lilian Thuram a une vision étriquée comme beaucoup, car, a bien regarder, la violence, elle est partout.

    Ce qui manque actuellement, c’est la notion claire du vrai, du juste, du bien.

    Le bien et le mal



  • 2 votes
    Étirév 27 octobre 2019 04:42

    Il y a partout de nombreux croyants, des millions de personnes croient en Dieu et y trouvent leur consolation.
    Tout d’abord, pourquoi croyez-vous ? Vous croyez parce que cela vous donne du contentement, une consolation, un espoir, et cela donne aussi un sens à la vie. En fait, votre croyance n’a que très peu de valeur, parce que vous croyez en un Dieu universel et vous vous assassinez les uns les autres. Le riche, lui aussi, croit en Dieu ; il exploite cruellement, accumule de l’argent et bâtit ensuite un temple ou devient un philanthrope.
    Ceux qui ont lancé la bombe atomique sur Hiroshima disaient que Dieu était avec eux ; ceux qui s’envolaient d’Angleterre pour détruire l’Allemagne disaient que Dieu était leur copilote. Les dictateurs, les premiers ministres, les généraux, les présidents, tous parlent de Dieu ; ils ont une foi immense en Dieu. Sont-ils au service de l’humanité ? Ils disent qu’ils croient en Dieu et ils ont détruit la moitié du monde et la misère est partout.
    DIEU ?

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