• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

PumTchak

PumTchak

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 19/07/2018
  • Modérateur depuis le 04/01/2019
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 11 754 235
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 0 0 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires




  • vote
    PumTchak PumTchak 20 juin 2018 17:16

    @pemile

    La phyto est la base de l’allopathie, puisque que la plupart des médocs sont faits à partir d’extraits actifs de plantes. Les pharmaciens ont perdu le droit d’apothicaire, interdit depuis 1941. Avec le temps, la mémoire est partie. Durant toutes les études de médecine, il y a 0 heure en botanique, 0 heure en phyto : les étudiants n’apprennent que l’allopathie est la chimie moléculaire de base qui va avec. Le généraliste a ensuite sur sa table le Vidal, pour unique bréviaire. J’en connais un qui me dit sa frustration de ne rien appréhender des médocs qu’il préconise.

    La pratique est revenue, de façon "sauvage", l’activité est tolérée, sans être reconnue, en conflit toujours latent, entre les intérêts industriels, les dispositifs législatifs, et les praticiens à la maison ou en cabinet de travail toujours menacés.

    D’un côté, le corps médical n’a plus les billes pour comprendre la médication qu’il utilise, de l’autre, il y a des chelous, conspis, cro-magnons, écolobobos (cocher la case...), qui prétendent que les plantes peuvent soigner. Les camps sont bien délimités, bien gardés, laissons les idiots de battre entre eux...



  • vote
    PumTchak PumTchak 20 juin 2018 14:20

    @Ladykiller

    Un médicament, même sans effet placebo, il est sensé marcher.

    Oui, cela c’est pour vous patient, qui prenez le médoc. Du côté du laboratoire, pour les scientifiques, élaborer un médicament "sensé marcher" se traduit en balance bénéfice/risques. En fonction de la gravité de la maladie, nécessairement, vous prenez un traitement aux effets plus ou moins puissants : un doliprane suffit pour un mal de tête, mais ça ne va pas le faire contre un cancer avec lequel il va falloir un traitement qui va secouer de toute façon.

    Dans le test en double aveugle, on mesure l’écart curatif entre le petit bonbon et le médicament expérimental. Il faut d’une part que l’écart avec le placebo soit significatif et d’autre part que les risques ne soient pas suffisants pour annuler cet écart. Parce que le placébo, lui, n’a pas d’effets indésirables : hé oui, c’est son avantage ... 

    Jetez un coup d’oeil sur les recommandations des médicaments à éviter par la revue prescrire (vérifiez si vous voulez que la revue n’appartient ni aux illuminati, ni aux éblouis de la guérison par l’air pur). Lisez l’intro et allez visualiser des analyses de médocs déconseillés : vous verrez que rien n’est simple entre les effets souhaités ou non et la part agissante du placébo qui est dans le calcul. Vous imaginez bien que pour les petites maladies courantes, on ne va élaborer des médocs aux effets, donc aux risques, trop puissants, et que le différentiel entre placébo et "effet qui marche" va être réduit. Sur l’homéopathie, je n’ai pas d’opinion, cela ne fait partie de mes soins, mais vous constatez qu’il faut atteindre un niveau de complexité et de subtilité qu’on ne peut pas débattre ici, pour discriminer la bonne et mauvaise part de placébo calculée entre le laborantin Boiron et celui Big Pharma. A ce niveau là, il n’y pas que la question : "quel est le bon médoc" mais aussi "qu’est-ce qui me convient". 

    Peut-être avez vous déjà pris un antipaludéen (Nivaquine, Lariam, Malarone) : vous avez pu constater que ce sont de médocs qui secouent le début d’un voyage. Sans compter que pendant cette période de contrecoup physique, vous êtes plus vulnérable à d’autre atteintes (amibes, gastro, rhume après l’avion, bobos divers à cause de la fatigue). Un voyageur régulier, le plus souvent, finira par se passer de l’antipaludéen et s’organiser différemment : c’est à dire se prendre en charge, (vêtements, répulsifs, heures et zones à surveiller...) au lien de s’emmerder avec son médoc. Le médecin vous dira que ce n’est pas bien : certes, mais vous faîtes à votre tour votre propre balance effets attendus/risques pour votre voyage, comme le laborantin avec son médoc.

    Après, c’est un choix. Votre alimentation, c’est vous qui la faîtes : la cuisine n’est pas un lieu trop dangereux pour vous qu’il faille un spécialiste qui vous fournit vos repas. La santé courante, de même est relativement facile à prendre en charge, pourvu qu’on accumule les connaissances, expériences, réflexes, pratiques, qui conviennent, comme pour sa cuisine. Je suis en meilleure santé à cinquante ans qu’à vingt ans, même en ayant toujours pratiqué le sport. Mon expérience n’est pas une généralité, évidemment, nous sommes de santés différentes les uns les autres, mais elle est reproductible. Et les généralistes, s’il étaient formés à cela, contribueraient grandement à la santé publique.




  • 2 votes
    PumTchak PumTchak 19 juin 2018 17:14

    @Miko

    En attendant, vous pouvez vous déguiser en baie vitrée.

    https://www.youtube.com/watch?v=ZMx3lpkj-wY



  • vote
    PumTchak PumTchak 19 juin 2018 17:05

    Après avoir tenté d’imposer le rappeur Black M pour le centenaire de Verdun, il y a quelque chose de répétitif on dirait. La répétition d’un besoin d’insulter contre le peuple ce que la décence semble imposer.


     Au fond, ce n’est pas tant à Médine que j’en veux : il n’est que le produit des années 80 / 90, comme dit J’suis pas content, où l’on faisait semblant de croire que la République laïque allait absorber automatiquement les aspérités de l’islam.
    C’est plutôt cette sorte d’ingénierie politico-médiatique visant à désactiver et nier les moeurs d’un peuple qui lui donnent le sentiment d’un sort commun. Un arrêté préfectoral interdisant le concert au nom du respect de la douleur des blessés et des familles serait très largement compris. Ce serait même tout bénef pour le gouvernement et son besoin de notoriété : son absence de réaction semble donc bien obéir à d’autres impératifs.

    J’imagine que le tee-shirt de Médine, Jihad avec le cimeterre à la place du J, va avoir un succès fou cet été.


  • vote
    PumTchak PumTchak 19 juin 2018 14:44

    @gnozd

    Alors expliquez-nous un peu comment ça fonctionne une guérison placebo !

    C’est en effet la vraie question qui vaille, plutôt que la vieille rengaine de savoir si l’homéopathie, c’est du sérieux ou du pipo. Mais voilà, il faut sortir du cadre, et celui de la médecine occidentale est en béton ferraillé. La médecine a perdu son caractère scientifique, qui a pour objet d’explorer l’inconnu, pas de confirmer ce que l’on sait déjà. La vraie science, celle qui avance, serait capable de réenvisager la question "qu’est ce la santé". Celle mécaniste, dans laquelle s’est enfermée notre médecine ne se contente plus que de prouesses technologiques.

    La psychologie a déjà constaté les effets de la pensée positive, de la prédiction réalisatrice, ou de la croyance, (y compris en son médecin et sa blouse blanche). Mais même en comprenant parfaitement le principe du placebo, je vois mal ce que le corps médical pourrait en faire. Un médecin, c’est 11 ans de science dure. C’est très difficile de mélanger science dure et science molle, à moins de reconstruire un autre paradigme. Et si un médecin préconise une recette de grand mère, ou un acupuncteur, il se prend le Conseil de l’Ordre des Médecins, lui même pris par le dispositif législatif et équipementier français. 

    Ne serait-ce que préconiser "Connais toi toi-même" au lieu de "Va voir un médecin" mettrait la médecine par terre : le généraliste est formaté distributeur de médicaments, pas accompagnateur de la santé des patients, avec une relation diagnostic et analyse des terrains de vie. 

    J’ai traîné par exemple un herpès chronique pendant 20 ans, ce qui n’a rien de grave, juste que c’est moche et que ça empêche de baiser comme on veut. Dans les discuss on m’a conseillé du vinaigre de cidre (en vente dans votre épicerie la plus proche), avec le coton tige pour imbiber le bouton. Mon dernier herpès doit remonter à trois ans maintenant. 

    J’ai trouvé ainsi des solutions pour tous mes bobos chroniques, que trente, quarante ans de fréquentation médicale n’ont jamais enrayés, y compris vos angines. Je me connais de mieux en mieux pour me soigner, sans aucune allopatie, à part deux doliprane par an (cachets, pas plaquettes). C’est plus agréable, je n’ai pas vu de médecin depuis plus de 10 ans. J’y apprends des traitements et des pratiques, par exemple la réflexologie qui m’a débarrassé, sans le faire exprès, d’une ancienne entorse qui revenait de temps en temps. C’est du simple pragmatisme : j’irai voir un médecin si j’ai un crabe. Même si je connais deux personnes qui ont guéri leurs cancer sans voir de médecin, mais c’est au dessus de mes connaissances et de mon état d’esprit.

    Bien sûr les potes qui sont médecins m’engueulent (ou me laissent avec un lourd mutisme). S’occuper de sa santé, pour eux, ce n’est pas la médecine.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité


Palmarès

Publicité