@Gollum @yohananda Allez voir la définition du terme manichéisme :
Doctrine religieuse conçue par Mani,
fondée sur la coexistence et l’antagonisme de deux principes cosmiques
égaux et éternels : le bien et le mal ; conception qui admet le dualisme
antagoniste d’un principe du bien et d’un principe du mal
La spécificité du manichéisme n’est pas seulement de penser selon une dualité originelle, mais de considérer un rapport antagoniste.
Les théories scientifico-politiques post-modernes : lutte des espèces (Darwin), lutte des classes (Marx), concurrence des individus (libéralisme), concours des partis au suffrage (démocratie), lutte des sexes (féminisme), luttes des genres (LGBTQI++),...etc sont toutes modélisées selon des "substances" mises en rapport antagoniste. C’est en cela que je dis qu’elles sont manichéennes.
@TchakTchak Tu ne peux pas assimiler l’esprit à l’énergie physique. L’énergie a plusieurs acception en physique, l’énergie mécanique (cinétique ou potentielle gravitaire), l’énergie électrique, magnétique, l’énergie Thermique,..etc. A chaque fois l’énergie physique a été vue comme une entité matérielle. Sa dimension est ML²/T². Elle dénote de la matière dans le temps et l’espace.
Il ne faut pas faire dire à E=mc² ce qu’elle ne dit pas. Il faut aussi ce méfier de tous ces poncifs issus de la théorie cybernétique, qui ne sont pas pour rien dans la situation actuelle.
L’esprit n’a pas besoin d’énergie.
Le terme esprit vient de "spiritus", qui signifie le souffle. Savez-vous que tout être, avant de mourir, produit 3 fortes expirations ? Les hommes ont toujours conçu ce phénomène comme le fait pour l’esprit de quitter le corps.
L’esprit donne du sens aux images qui se forment dans notre âme, telles qu’elles résultent des perceptions par nos organes sensoriels. Idea, en grec, signifie image. Notre corps perçoit le réel, ce qui forme un spectre en notre âme, que notre esprit sait lire et comprendre.
Un esprit vicié comprendra de travers. Une mythologie viciée contamine l’esprit. Il y a des virus spirituels.
@Gollum Je te le répète encore une fois (la dixième peut-être ?) : le propre du manichéisme n’est pas l’existence de dualités, mais celui du conflit créateur. (Et c’est donc cette idéologie qui se retrouve dans les doctrines politico-économiques modernes).
Par exemple, je ne suis pas contre distinguer entre des classes sociales, en revanche, faire de leurs luttes le moteur de l’histoire, c’est très manichéen, et je ne crois pas que ça tienne la route. C’est plutôt la paix qui est propice aux progrès.
Les dualités en elle-mêmes ne sont pas un problème, elles sont au contraire nécessaires pour pouvoir distinguer parmi les choses. D’ailleurs rien n’oblige à distinguer parmi les choses de manière binaire.
A contrario, la négation des dualités, et de la pluralité en général (comme dans le monisme) peut résulter en des confusions, puis en des contradictions insurmontables.
Par exemple, vouloir assimiler de force l’humanité dans une unité abstraite (l’universel des droits de l’homme), aboutit à nier tout un pan des réalités concrètes (-> l’unicité de la volonté de chaque homme, donc la pluralité inéluctable des finalités ; -> la particularité de chaque société, donc la pluralité des civilisations)
Pour s’orienter, on distingue la gauche et la droite. Est-ce une insupportable dualité manichéenne ? Non, c’est une manière rationnelle d’appréhender l’espace. En cette matière, tout monisme serait mal venu, et n’aboutirait qu’à nous faire confondre la droite et la gauche, à nous désorienter.
Est-ce du fait d’être hanté par l’idéologie du conflit créateur, et cherchant ainsi à l’abolir, que le monisme opte ainsi de nier toute pertinence aux dualités et pluralités ? Mais ce serait un remède illusoire, qui apaiserait peut-être l’individu intérieurement, mais pas le réel.
Mais c’est un vieux problème, comment rendre compte d’une pluralité par l’unité ? Le meilleur moyen trouvé cela reste l’Un qui crée Tout.
Et comment alors éviter les conflits qui découlent de cette pluralité ?
Le monisme ne saurait répondre à cette question puisque pour lui, le problème n’existe pas, il se fait profession de nier toute distinction entre les choses.
D’ailleurs le christianisme échappe à ton monisme, alors que tu devrais l’y intégrer si tu étais vraiment cohérent. Donc tu ne l’es pas.
@Gollum Quel patrimoine païen ? Les gaulois n’ont pas laissés d’écrits. Tu peux penser que c’est dommage, mais 2000 ans ont passé entre-temps, je ne crois que ce patrimoine puisse être ressuscité. Ceux qui l’affirment n’ont que leur fantasme (invérifiable) de ce patrimoine à vendre (ex : les délire nazis).
D’ailleurs on peut estimer que s’ils se sont convertis, c’est que leur religion avait de nombreux point commun avec le christianisme.
Je ne sais pas vraiment ce que tu trouves bizarroïde dans mon propos. J’aurais aimé que tu développes ce point. Peut-être est-ce le fait que j’affirme l’homme est à l’interface entre 2 mondes, le monde réel et idéel ? C’est une question d’anthropologie (cf par exemple la conférence de Baptiste Rapin au sujet de Michel Freitag). Si tu ne comprends rien, c’est peut-être qu’il te manque des éléments ?
Tout simplement l’homme perçoit le réel par le prisme de son intellect. La structure des intellects est donc primordiale dans la manière d’appréhender le réel. C’est d’ailleurs la base de toutes les subversions et ingénieries sociales.
Par exemple, selon l’humeur, on perçoit un verre à moitié vide ou à moitié plein. De ces diverses manières de prendre le réel découlent diverses manières d’agir. Or comme toute action implique des réactions... on voit que les symboles structurant l’intellect des hommes influent directement sur leur manière de coexistence en société. Autrement dit, les religions modèlent les sociétés.
Le darwinisme, par sa symbolique manichéenne, induit une pandémie d’actes de prédation, qui se répondent les uns aux autres et produit donc le genre de société particulière dans lequel nous sommes précipités.
Rien à voir en effet avec la symbolique du Bon Dieu créateur, Père de l’Enfant divin, couvé par une Mère sans péché, et le quel communique ses grâces par le Saint-Esprit.
Clairement, l’état d’esprit n’a rien à voir. Le Christianisme symbolise la famille parfaite. Il a promu une éducation apaisée à toutes ces générations, ainsi tranquillisées, qui ont ainsi pu accroître le savoir et la prospérité, dont nous bénéficions aujourd’hui.
Ce ne sera de fait pas possible pour les nouvelles générations biberonnées aux films d’épouvantes, film pornographiques, ou mythologies manichéennes : leur agitation intérieure, anxieuse, les éloignent de toute faculté contemplative.
Comment espérer un quelconque progrès si tous les esprits sont rendus malsains ?
Mais toi, qui fais tout ce mauvais esprit : Serais-tu en guerre intérieure ? Cela ne se répercute-t-il pas sur tes relations sociales ?
"Qu’est-ce qui est le plus crétin ? Le Big Bang ou les visions invérifiables de ces "saintes" femmes ?
"
Les deux sont également parfaitement déraisonnables (hors de la normalité de l’existence sensible, j’entends).
Mais entre plusieurs choses déraisonnables, dont, pour l’une, il ne résulte rien hormis des spéculations (le Big Bang), voire une civilisation bestiale (le darwinisme), tandis que pour l’autre il a résulté :
une révolution scientifique (sans laquelle les deux première idées n’existeraient pas),
un patrimoine artistique et architectural important (qui rapporte de milliards d’euros en matière de tourisme),
un fondement au droit et à la dignité des hommes,
une continuité de la transmission des connaissances à travers les générations,
un moyen de gestion des états d’âmes via la prière
...
Le meilleur choix n’est-il pas évident ?
La crétinerie est-elle de choisir la déraison qui te renforce ou bien de choisir celle qui te détruit ?
Bref, je suis pour la science : on doit se baser sur les réalités pour tout ce qui est concret. Cependant, l’âme et l’intellect sont aussi d’une autre réalité, ils évoluent dans un monde d’abstraction parallèle. Par nos actes, ces deux mondes, abstraits et concrets, se rejoignent.
La question est : Comment bâtir, dans ce monde des abstractions, les structures idéelles qui fassent que les actes posé par l’homme dans le monde concret soient les meilleurs possibles ? Quelles structures idéelles inventerait l’ennemi du genre humain pour le faire s’autodétruire ? Quelles structures idéelles pour le faire prospérer ?
Soyons un peu sérieux : Pourquoi donc détruire notre patrimoine historique pour des délires spéculatifs que l’on sait in fine invérifiables ? Quel intérêt ? N’est-ce pas de la pure bêtise ? N’êtes-vous pas à coté de la plaque ?