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herve_hum

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  • Premier article le 06/12/2012
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    herve_hum 11 décembre 2024 14:45

    @micnet

    Je suis d’accord avec vous sur le fait qu’on ne peut pas tout faire porter sur ce petit nombre, je l’ai déjà dit par ailleurs. Mais ici, je parle à mes semblables du grand nombre et non à ce petit nombre, donc, je met l’accent sur le fait que pour ce petit nombre, la guerre ou menace de guerre est la condition de sa propre domination. Que la véritable lutte n’est pas entre les peuples qui voit s’opposer les travailleurs, mais entre les travailleurs ou le grand nombre et ce petit nombre.

    Surtout, lorsque je parle de mérite personnel, cela implique le fait que celui-ci ne connaît pas de frontière, c’est une notion universelle. Par exemple, en quoi un travailleur occidental pourrait revendiquer un revenu supérieur en terme de qualité de vie ou pouvoir de consommation qu’un travailleur dans un pays dit émergent ? D’un point de vue éthique, aucun, car il s’agit là d’un acte de prédation. A travail égal, salaire équivalent (en fonction des conditions environnementales).

    Ainsi, on ne peut pas à la fois affirmer vouloir un monde plus juste et en paix et en même temps défendre une disparité de moyens qui repose sur le principe de la prédation de la vie d’autrui. Lorsqu’on achète un bien à bas coût parce que fabriqué par une main d’oeuvre sous payé et surexploité, il est tout à fait hypocrite de se plaindre de la perte d’emploi chez soi, alors même que c’est soi même qui favorisons cette perte d’emploi. Tout comme de dénoncer ce travail dont on achète les produits parce que peu cher (je plaide coupable !). Le chien se mord la queue.

     
    Bref, je suis totalement d’accord avec vous. Mais cela ne change rien au principe de la prédation, de la manipulation, si ce n’est qu’effectivement, le grand nombre à sa part de responsabilité, mais sous condition d’en être instruit, or, tout est fait dans les médias pour qu’il reste ignorant. Le pire étant ceux qui prétendent dénoncer cette élite prédatrice, puisque la quasi totalité ne font que la soutenir via une souveraineté nationale qui ne peut pas être celle du grand nombre, car elle renvoi à la compétition avec les autres souverainetés et qui nécessite des chefs de guerre, la soumission volontaire et la quasi interdiction de toute opposition intérieure. Ce dernier ne pouvant réellement mettre à bas cette élite prédatrice que via la mondialisation sociale et économique fondée sur la coopération et dont tous les instruments, outils de gestion sont déjà en place. Ce sont exactement les mêmes ! Mais tant que les citoyens français par exemple voudront conserver un avantage économique acquis après guerre en raison de l’avance technologique qui n’existe plus, alors, ils continueront à devoir se soumettre sans pouvoir arrêter leur paupérisation économique et sociale. La seule alternative étant la guerre et la purge massive de la population.

    Pour finir, si vous faites bien attention, je ne dis pas que je ne peux pas me faire manipuler, je dis que cela ne peux pas durer très longtemps, tant que le principe de causalité reste mon outil de jugement. Si je l’abandonne et prend mes désirs pour la réalité, alors, je pourrai être manipulé aussi longtemps que je prend mes désirs pour la réalité.



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    herve_hum 11 décembre 2024 11:33

    @micnet

    je me réclame d’aucun extrême, d’aucun penseur ou chef, d’aucun parti ni religion.

    Je me réclame et me soumet uniquement au principe de causalité lorsque je raisonne dans le champ de la réalité. Autrement dit, aucun humain ou Dieu peut me soumettre à sa pensée ou imaginaire, seul le principe de causalité à ce pouvoir sur ma raison. C’est lui et lui seul qui me dit si je me fourvoie ou si quelqu’un essai de me tromper ou manipuler et de cette manière, il est impossible de me manipuler très longtemps "a l’insu de mon plein gré".

    Ainsi, le principe de causalité me dit qu’en vie commune, la liberté de chacun est définie par les lois communes. Donc, selon ces lois, la liberté de chacun est plus ou moins garantie.

    Car dans une société, même avec deux individus la composant, soit il est établit des règles ou lois communes pour définir le champ de la liberté et qui contraint chacun à s’y soumettre, soit c’est le plus fort qui impose sa liberté au plus faible.

    Ce n’est donc pas les lois communes qui fait ou non un Etat totalitaire, mais le contenu de ces lois.

    Un proverbe dit que la liberté commence là où s’arrête celle d’autrui. Mais comment savez vous où l’une commence et l’autre s’arrête ?

    De mon point de vue, en société (même avec deux individus) la liberté s’arrête là où se pose la question de celle d’autrui. Autrement dit, tant que la question de la liberté d’autrui n’est pas posé ou la réponse est négative, alors, la liberté doit être garantie. Par contre, si la liberté d’autrui est atteinte, alors, il doit y avoir la recherche d’un consensus, car sans cela, on tombe dans le rapport de domination.

    Bref, dans une société, la liberté est relative, si elle est absolue, c’est qu’on est dans un rapport de domination de l’un sur l’autre où donc il n’y a de liberté que pour le dominant et la mise en servitude, esclavage pour l’autre.

    Cela conduit à considérer que la liberté relative dans une société qui se veut la plus juste possible quant à garantir la liberté de chacun implique le principe du mérite personnel et qui interdit l’exploitation du mérite d’autrui à son profit. Or, nous vivons dans un système qui repose sur l’exploitation du mérite d’autrui à son profit, donc, qui nie le principe de liberté individuelle des citoyens, mais uniquement "du petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne "(Voltaire)

    Et là, tout l’art est de faire prendre des vessies pour des lanternes en affirmant défendre le principe du mérite personnel tout en défendant uniquement celui de son exploitation, car voyez vous, il ne peut pas exister de mérite à exploiter le mérite d’autrui à son profit pour justifier la prédation sur le mérite d’autrui et affirmer défendre la liberté et la justice sociale pour tous, qui est le fondement de la démocratie sur le plan économique.

    Etc... Je peux continuer le développement, mais j’ai ma dose pour aujourd’hui ;

    Voilà un exemple de ce que me dit le principe de causalité tel que je le connais !



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    herve_hum 11 décembre 2024 10:18

    @Ouam

    mais où as tu lu que j’étais un "adorateur de Mélenchon" ? tu continu à faire ton propre film mon pauvre Ouam, ton seul argument est d’inventer et me faire dire ou penser ce qui te permet de me contredire. C’est absurde, mais je doute que tu t’en rende compte.

     relis bien mon précédent commentaire, j’écris que tu es le parfait petit collabo pétainiste qui a seulement troqué la haine du juif pour celle de l’arabe comme cause des problèmes de la France.

    et toi, tu viens me dire le contraire en me disant que tu serais à LFI et à "vociférer Allah akbar",

    Après, tu confond extrême gauche et droite. Les premiers défendent le principe d’universalité, les seconds la distinction des races. La "créolisation", c’est le mélange, l’aryen c’est le contraire.

    Idem pour le patronat, dont le rôle de l’extrême droite consiste à détourner l’attention des idiots dans ton genre vers un bouc émissaire pour mieux se faire oublier et te manipuler. C’est ainsi que Marine Le Pen et avant lui son père capitalisent les voix de ceux qui avant votaient communistes. Pour eux, l’ennemi n’est plus le patron, mais l’ouvrier qui vient lui voler son travail avec le soutiens du patronat, mais cela, tout l’art est de le faire oublier.

    Bon, j’aime bien dire les choses, mais une fois dites, je ne te demande plus de comprendre, je vois que t’es allé trop loin dans ton délire.

    Aussi,désolé de t’avoir dérangé, tu l’es suffisamment comme cela, alors je ne viendrai plus t’importuner.



  • 1 vote
    herve_hum 11 décembre 2024 09:32

    @maQiavel

    Merci pour cette histoire qui illustre parfaitement mon propos sur le fait que l’enjeu fondamental est l’appropriation ou prédation du temps de vie des êtres.

    Car c’est bien le temps de vie de l’otage qui était échangé contre les peaux, puis, une fois intégré de devoir dédier de son temps de vie volontairement pour aller chasser l’animal, le dépecer et enfin, donner la peau à autrui, ils avaient intégré le principe de l’impôt et par la même, accepté la domination, souveraineté des russes sur leur territoire.

    L’extraordinaire de la chose, c’est que même à l’heure actuelle le fait que la monnaie soit la mesure de la valeur du temps de vie dédié et détenu n’est toujours pas intégré dans la conscience de la plupart des citoyens.



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    herve_hum 10 décembre 2024 18:58

    @maQiavel

    Vous n’envisagez pas que la domination politique en elle-même est un avantage et peut selon les cas devenir une fin en soi ?

    Si, bien entendu, Alexandre le grand par exemple, serait parti à la conquête d’autres pays pour la gloire et sa propre grandeur, mais je pars du principe que c’est toujours la capacité à recueillir le fruit via les richesse rapportée que cela se mesure physiquement et est la preuve de cette domination.

    Autrement dit, sans la capacité à prélever l’impôt pour pouvoir réaliser des oeuvres grandioses qui resteront dans l’histoire, la domination politique est virtuelle Alexandre devait payer ses soldats pour les récompenser, sans cela, ils ne l’auraient pas suivi.

    ensuite, il ne faut pas confondre le but et le moyen d’y parvenir.

    De mon point de vue, le but visé est l’appropriation du temps de vie d’autrui à son profit, car si vous pouvez accroitre votre domination sur l’espace, vous ne le pouvez pas sur le temps, car votre vie est limité et ne dépasse guère celle d’un pauvre.

    La seule et unique manière d’accroitre votre propre temps de vie et de l’utiliser au mieux de ce que vous voulez est en vous appropriant celui d’autrui qui devra dédier sa vie à vous satisfaire.

    Ainsi, tout seul vous pourrez guère construire un chateau, mais si vous avez dix milles ouvriers et des ingénieurs qui dédient leur force physique et intellectuelle à accomplir vos désirs de grandeur et de gloire, alors, vous pourrez construire des pyramides, des chateaux comme Versaille ou pour Alexandre, conquérir le monde. Mais tout seul, vous ne pouvez rien faire de plus que ce que vous permet vos deux bras.

    Donc, fondamentalement, le but est de s’approprier le temps de vie des êtres, car c’est le bien le plus précieux de chaque être.

    Ainsi, détenir le pouvoir politique et la force qui l’assure est le moyen pour atteindre le but de s’approprier le temps de vie d’autrui à son profit, qui est le principe fondamental du capitalisme, puisque la racine du mot est "cheptel" qui est rien d’autre que d’exploiter les animaux pour soi.

    Bref, le principe de la prédation animale et humaine est strictement identique, seule la forme est totalement différente et ce, en raison des capacités cognitives supérieures de l’humain qui fait que pour le prédateur humain, il est infiniment plus rentable d’utiliser la force physique et intellectuelle de ses proies plutôt que de les "manger". C’est la preuve qu’il y a changement d’échelle entre le monde animal et humain.

    Donc ; le pouvoir et la séparation entre ceux qui commandent et ceux qui obéissent, porte sur le fait que ceux qui obéissent doivent dédier leur temps de vie au profit exclusif de ceux qui les commandent.

    Mais le but visé et l’enjeu est le temps de vie des êtres. Ainsi, l’impôt est ce qui permet de s’approprier du temps de vie d’autrui de manière systémique. La monnaie est la mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui et détenu sur autrui. Si vous vous dotez d’instruments qui vous permet d’accumuler de la monnaie de manière asymétrique, vous vous appropriez le temps de vie d’autrui là aussi de manière systémique. Le souverain de l’ancien régime utilisait une autre forme, mais le but est strictement identique que pour le bourgeois. De ce point de vue, le monarchisme est une forme de capitalisme et rien d’autre où seule la forme diffère.

    Bref, dans un monde fondé sur la division du travail, la question est le temps de vie des êtres.

    Encore une fois, si vous êtes le maître de la vie d’autrui, vous augmentez votre propre temps de vie en terme de capacité d’action, car vous n’avez plus à vous préoccuper de produire les biens de premières nécessités. si vous n’êtes pas maitre de votre propre temps de vie, alors, votre vie ne vous appartient pas.

    De mon point de vue, ce n’est pas la parole qui définit une action, mais l’action qui définit le mot. Sans cela, il y aurait que des innocents en prison C’est sur cette base que je n’étais pas d’accord avec vous sur l’esclavage dans la Grèce antique.

    Or, comme je ne cesse de le dire, le seul argument qui justifie dans une communauté humaine de donner le pouvoir au prédateur humain, c’est la guerre ou menace de guerre car sa nature d’être est la prédation, tandis qu’une nature grégaire et qui aspire à vivre du fruit de son propre travail (l’herbivore donc qui ne se nourrit pas de l’herbe de son voisin) n’est pas vindicative sauf si elle y est poussé.

    L’éléphant est le roi de la savanne devant le lion, mais ce n’est pas un prédateur, sa nature est pacifique et se met en rage uniquement pour défendre ses petits et pour se reproduire. A cette échelle, le prédateur ne peut pas justifier sa domination et obtenir la soumission volontaire des herbivores, il le peut qu’à l’échelle humaine !

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